Si nut ne détecte pas l’onduleur

En redémarrant mon Pi connecté à l’onduleur, après avoir éteint l’onduleur et le Pi, débranché câbles et alimentations, et déplacé les deux appareils, j’ai constaté à plusieurs reprises que l’onduleur n’était pas détecté après un redémarrage du système.

Je n’ai pour l’instant pas trouvé de meilleur solution que de redémarrer manuellement les services nut-monitor et nut-server, ce qui suffit à résoudre le problème.

$ sudo service nut-monitor status
$ sudo service nut-monitor restart
$ sudo service nut-server status
$ sudo service nut-server start

Par ailleurs, en écrivant ces lignes, je me rends compte que cela pourrait provenir de l’ordre de branchement des câbles, avec un branchement du câble de connexion à l’onduleur, qui arriverait après la tentative d’initialisation des services, car généralement, l’extinction de la machine liée à l’onduleur s’accompagne d’un déplacement de cette dernière et donc d’un débranchement de tous les câbles connectés.

En tous cas, si vous avez trouvé une solution à un problème similaire, n’hésitez pas à la partager, sinon, la solution manuelle est placée ci-dessus pour référence.

Note: Suite à une migration récente, nut-monitor n’est pas installé et tout semble fonctionner. Redémarrer nut-server devrait donc suffire, ou à défaut, nut-client dans le cas d’une machine cliente.

Réalisation d’une vidéo promotionnelle pour mon jeu Bulldozer

Bande annonce du jeu Bulldozer sur lequel je travaille sur mon temps libre depuis maintenant 2 ans

Aujourd’hui je vous partage ma dernière réalisation. C’est une vidéo d’une minute qui présente le jeu Bulldozer sur lequel je travaille depuis maintenant 2 ans. J’aime apprendre de nouvelles choses et essayer d’aller toujours plus loin dans mes réalisations. J’ai donc consacré pas moins de deux mois à la réalisation de cette vidéo, mettant entre parenthèse toutes mes autres activités (tutoriels, articles, et même un peu l’activité physique).

Le premier mois j’ai suivi la formation « Blender Launch Pad » de Zach Reinhardt sur le site CGBoost, dont vous retrouverez les codes dans ma propre réalisation. Cette formation m’a permis de revoir les bases de Blender et découvrir de petite choses que je ne savais pas encore. La formation m’a aussi permis de me mettre à l’animation, domaine que je n’avais jamais trop creusé non par envie mais parce que je n’avais pas de machine assez puissante pour en réaliser jusqu’à présent.

Lors du second mois j’ai du faire le rendu étape par étape ainsi que le montage de la vidéo et la réalisation de la bande son. Ma première idée était de créer le son par moi même… mais comme je n’ai pas de connaissances spécifiques dans le domaine ça a été un cuisant échec.

Je me suis alors posé la question de faire appel à un professionnel, le rémunérer en échange d’une bande son qui collerait à mes besoins. Mais après avoir parcourus des plateformes de mise en relation avec des indépendants je me suis vite remotivé. L’équation a été vite posée, entre le temps que je passais à chercher un profil qui me conviendrait et l’argent que je devrais dépenser alors que mon projet reste amateur j’ai eu mieux fait de me consacrer à la recherche d’une alternative gratuite et facile d’utilisation pour la réalisation de la bande son.

C’est à ce moment là que j’ai découvert BandLab, une alternative en ligne et gratuite pour créer et partager de la musique et qui possède une bibliothèque de sons suffisamment intéressante pour arriver à mes fins. Après quelques grosses soirées à faire, défaire et refaire ma bande son j’y suis arrivé ! Le seul point que j’améliorerais à BandLab dans ma situation serait de pouvoir ajouter un flux vidéo qui pourrait se jouer de manière synchronisée avec la musique pour pouvoir voir le résultat sans avoir à faire des aller-retours avec mon logiciel de montage vidéo.

Voilà pour la petite histoire, je vous laisse apprécier, commenter, aimer, partager ma vidéo, la voir et la revoir.

Et pour ceux qui veulent jouer au jeu c’est sur le Google Play : Bulldozer

Supprimer le dépôt vscode de Microsoft du Raspberry Pi

Début février, un nouveau dépôt est arrivé automatiquement dans l’OS du Raspberry Pi. A chaque déclenchement d’une vérification des mises à jour, une requête part donc vers les serveurs de Microsoft. Tout cela, pour être en mesure d’installer vscode sur votre Pi. Je ne m’étendrai pas sur le sujet du binaire non libre distribué pour un vscode dit « open source », ou encore de la télémétrie activée par défaut.

Allons à l’essentiel, si comme moi, vos Raspberry Pi fonctionnent en mode serveur et que vous souhaitez vous débarrasser de cet ajout inopportun, voici les commandes à exécuter:

sudo rm /etc/apt/sources.list.d/vscode.list
sudo rm /etc/apt/trusted.gpg.d/microsoft.gpg
sudo apt update

Source: Is Microsoft Spying on your Raspberry Pi?

[Pi] Boot depuis un SSD

Ayant fait l’acquisition d’un Pi 4 durant l’été, en vue de migrer mon cloud privé vers la dernière génération de Pi et de disposer d’un peu plus de RAM, je me suis donc intéressé à la manière de faire démarrer le Pi depuis un système stocké sur un disque SSD et non plus simplement sur une carte microSD. Disponible d’abord en version bêta, cette fonctionnalité est désormais accessible par défaut, au prix toutefois de quelques opérations de configuration, en fonction du moment où vous aurez fait l’acquisition du Pi.

De mon côté, la première étape a été la vérification de la version du contenu de la mémoire EEPROM du Pi et sa mise à jour. Pour cela préparation d’une carte microSD avec activation de ssh et configuration du Wifi automatiquement au démarrage. Après que le Pi soit apparu dans la liste des clients connectés à mon LAN, et ayant obtenu ainsi son IP, je m’y connecte donc en ssh. Une fois connecté, je lance une mise à jour du système, puis vérifie le contenu de la mémoire EEPROM, et déclenche sa mise à jour, celle-ci étant trop ancienne pour permettre le mécanisme de boot depuis un disque externe.

sudo apt-get install aptitude
sudo aptitude update
sudo aptitude upgrade
sudo rpi-eeprom-update
sudo rpi-eeprom-update -a
sudo reboot

Voici ci-dessous, ce que j’obtiens après mise à jour. De mémoire, pour bénéficier du boot externe, la valeur de CURRENT, doit à la date où j’écris, valoir 000138a1. En supposant que ceci correspond bien à un numéro de version, une version supérieure devrait faire l’affaire. Nous pouvons également considérer, qu’une date antérieure à celle de la version du 3 septembre 2020, ou plus généralement, une différence entre CURRENT et LATEST, sont des indications suffisantes de procéder à la mise à jour.

BCM2711 detected
VL805 firmware in bootloader EEPROM
BOOTLOADER: up-to-date
CURRENT: Thu 3 Sep 12:11:43 UTC 2020 (1599135103)
LATEST: Thu 3 Sep 12:11:43 UTC 2020 (1599135103)
FW DIR: /lib/firmware/raspberrypi/bootloader/critical
VL805: up-to-date
CURRENT: 000138a1
LATEST: 000138a1

Une fois cela fait, j’ai donc installé la version lite du Raspberry Pi OS (nouveau nom de raspbian si j’ai bien suivi). À noter que n’ayant pas réussi à réaliser l’installation avec l’installeur officiel, ni avec Etcher, je suis revenu à la bonne vieille méthode manuelle en utilisant dd. Une fois mon disque prêt, je le connecte au Pi, branche le Pi et attends de le voir se connecter au Wifi. Ce qu’il ne fera jamais. Après quelques recherches, je découvre qu’il est également nécessaire d’effectuer une modification de configuration pour changer l’ordre de boot. Retour donc de la carte microSD pour effectuer cette opération avec la commande suivante :

sudo -E rpi-eeprom-config --edit

Il faudra alors remplacer la ligne :

BOOT_ORDER=0x1

Par la valeur suivante pour la variable BOOT_ORDER.

BOOT_ORDER=0xf41

Il ne reste plus qu’à redémarrer, retirer la carte microSD, connecter le disque au Pi et le rebrancher. Après quelques minutes d’attente, le Pi apparaît sur mon LAN et quelques instants plus tard, je parviens à m’y connecter en ssh.

Tout est prêt pour la migration !