Préparation du système pour le Pi

Reprise synthétique des informations de la documentation officielle pour l’installation de l’image d’un système d’exploitation pour le Raspberry Pi depuis GNU/Linux.

Première étape:

  • Télécharger Raspbian.
  • Vérifier le hash du zip récupéré.
  • Extraire le fichier image de l’archive ZIP.
  • Lister les supports de stockage connectés avec lsblk.
  • Brancher la carte SD/microSD.
  • Réexécuter lsblk.
  • Noter l’identifiant correspondant de la forme mmcblk0 ou sdX (X, lettre minuscule non accentuée).
  • Si d’éventuelles partitions sur la carte sont montées, les démonter: umount /dev/sdX1.

Place ensuite à l’installation:

dd bs=4M if=2018-03-13-raspbian-stretch.img of=/dev/sdX status=progress conv=fsync

Enfin, exécuter sync afin de s’assurer que l’on peut retirer la carte sans risque.

Pour ma part, j’ajoute une étape supplémentaire consistant à activer SSH par défaut. Pour cela, il suffit de monter la carte et de créer un fichier vide nommé ssh dans la partition boot: sudo touch ssh (point de montage visible dans lsblk. On peut démonter toutes les partitions de la carte ensuite). De cette manière, le Pi devient accessible en SSH avec les identifiants par défaut dès son premier démarrage et on peut ainsi exécuter directement un script Ansible pour le configurer automatiquement.

Du côté du LAN

Après un long week-end de compétition au championnat de France de roller indoor, j’ai profité de la semaine de récupération qui suivait pour commencer à réorganiser mon réseau interne. Une idée que j’avais en tête depuis un moment déjà.

Au niveau de l’existant, je partais donc d’un réseau composé d’un modem-routeur OVH, d’un routeur personnel et de périphériques clients, parmi lesquelles serveur, NAS, téléphone ou encore PC. Mon objectif principal était d’arriver à me passer du matériel du FAI, afin d’exploiter mon routeur au maximum de ses capacités. Il faut préciser que le modem-routeur fournit par OVH, un technicolor TG788v2, n’est pas fantastique. Il fonctionne bien, mais l’interface n’est pas des plus intuitives, l’assignation d’IP fixe côté DHCP est une plaie et je me retrouvais avec un double NAT pas des plus pratiques.

En remplacement du routeur, j’ai donc fait l’acquisition d’un petit modem compatible avec les caractéristiques de ma ligne OVH, à savoir un DM200 de chez Netgear. J’ai configuré ce dernier en mode bridge, pour confier la gestion du réseau à mon routeur. En parallèle, j’ai migré le-dit routeur (un R7000) vers le firmware alternatif AdvancedTomato pour bénéficier de nombreuses nouvelles possibilités de configuration. Il aura fallu quelques heures pour trouver une première configuration satisfaisante, notamment du côté de la redirection de ports qui ne voulait pas fonctionner à cause d’un paramètre particulier de la configuration WAN.

Par la suite, j’ai cherché à configurer le serveur OpenVPN disponible avec Tomato. Après plusieurs essais, j’ai enfin réussi à me connecter au VPN depuis mon téléphone et à écouter avec satisfaction un fichier de musique en provenance de mon NAS. Les fichiers Flac ont malheureusement du mal à passer, la faute au peu de débit montant des connexions internet traditionnelles. Cela permettra au moins d’éviter l’explosion de la consommation de données du forfait mobile. Restait encore le problème de la ligne téléphonique. Après ajout d’un petit boîtier Cisco nommé SPA112 et connexion d’un téléphone sur l’un de ses ports RJ11, le problème était résolu.

Tous ces changements m’ont obligé de ressortir un switch inutilisé pour disposer de plus de ports, pouvoir connecter un Raspberry Pi, et commencer la suite des opérations à savoir : étudier les possibilités offertes par Ansible et par LXC dans leur domaine respectif. Le WakeOnLan figure lui aussi en bonne position sur la liste des choses à tester pour une éventuelle intégration dans l’architecture globale du réseau.

En bref, de nombreuses idées, de nombreuses pistes à explorer et une structure de réseau à valider par l’usage quotidien des prochaines semaines !

Outlook et l’affichage des pièces jointes…

Si comme moi vous en avez assez qu’Outlook vous place les pièces jointes en plein milieu du corps de vos mails professionnels, il convient de modifier le format du message pour retrouver les pièces jointes au niveau de l’entête du mail.

Pour cela, il suffit de se rendre dans le menu « Fichier » puis « Options ». Dans l’entrée « Courrier », partie « Composition des messages », modifier le paramètre « Composer les messages dans ce format: » et choisir « HTML » (ou « texte brut » si vous préférez).

Dernière chose à savoir, si vous répondez à un mail au format « RTF » (texte enrichi), votre mail de réponse sera au même format, malgré le réglage effectué ci-dessus. Il faut alors modifier explicitement le format du mail de réponse du côté de l’onglet « Format du texte » et choisir un format autre que « texte enrichi ».

[Mémo] RuneAudio

Petit mémo pour regrouper les informations de connexion par défaut en un même endroit et ne pas avoir à les chercher dans la documentation ou sur le forum.

Lorsque RuneAudio n’est pas connecté à un réseau, le mot de passe du WiFi RuneAudioAP diffusé est: RuneAudio.

Par ailleurs, pour établir une connexion SSH, on pourra utiliser le compte root dont le mot de passe est rune.