Quelques nouvelles

Cela fait quelque temps que j’ai rien publié ici, j’avais donc envie de partager dans cet article certaines de mes réflexions actuelles. Ainsi, je réalise également pour moi même une liste des points que je serai susceptible de développer dans les semaines (les mois ?) à venir.

Que dire ? Deux points techniques en attente, partiellement écrit. Les éléments sont là, il faut les mettre en forme. J’évoquerai un moyen de forcer l’ouverture d’un lien sous Internet Explorer et le rafraichissement de page mère à la fermeture d’une page fille. Des sujets plutôt pointues donc.

Je commence à poser d’autres réflexions dans des brouillons autour de thèmes variés : données et informations numériques, publicité, moyen de transport. Je m’oriente ici vers des articles non techniques (pas de code ni de ligne de commande). Type d’articles dont je suis peu familier pour l’instant et que je publierai donc lorsqu’ils seront arrivés à maturité.

En parallèle, bien sûr du sport.
Je continue à essayer d’améliorer ma technique de patinage en roller de vitesse. Ce n’est pas si simple que ça, mais les progrès réalisés cette année sont encourageants. Un peu de compétition avec un déplacement au 24H roller du Mans. Pour ma deuxième participation, j’ai intégré l’équipe des Alsace Boys. Deux fois plus de coéquipiers cette année (10 patineurs) et une très bonne logistique assurée par les accompagnateurs. En bref, une superbe édition puisque nous finissons 10e au classement général et 6e de notre catégorie (Prestige). Pour ma part, j’améliore mon temps au tour de deux bonnes minutes environ avec une majorité de tour dans les 8’45.

24H du Mans Roller 2016
L’auteur en plein effort en haut du Dunlop.

Retour côté technique.

Le serveur qui héberge ce blog est toujours en Debian 7. Une mise à niveau est donc à prévoir. Après lecture de la procédure de migration et des recommandations, j’ai préféré repousser l’échéance. Les mises à jour de sécurité sont encore d’actualité et je penche plutôt pour une réinstallation du serveur en Debian 8 afin d’en profiter pour documenter l’installation de chacun des services que j’héberge et de repartir sur des bases saines.

Avant de migrer, j’envisage également de tester différents outils de sauvegarde automatique du serveur. C’est un point que j’ai longtemps délaissé, me contentant de réaliser une sauvegarde à la main des éléments importants à intervalle plus ou moins régulier. Il est grand temps d’automatiser le tout.

J’ai effectué quelques changements sur mon réseau local (LAN). Je suis passé à un routeur R7000 pour la gestion du réseau local que j’ai placé derrière mon modem. Cette évolution s’inscrit dans une réflexion autour de la création d’un réseau local interconnectant différents appareils fournissant divers services locaux et annonçant une volonté de commencer à héberger certains services directement chez soi.

J’ai également passé un peu de temps à faire l’inventaire de mes données numériques, à évaluer leur taille et leur type et à ébaucher une hiérarchisation quant à leur importance. Ceci m’amène à me lancer dans la création d’un NAS avec du RAID. Mes disques durs externes vieillissent et le RAID me donnera l’assurance de conserver mes données les plus importantes en cas de problème matériel sur un disque.

Toujours dans le domaine du LAN, j’ai testé la mise en place de RuneAudio pour être en mesure de diffuser « simplement » ma musique numérique sur une chaîne HiFi. Le NAS va permettre de valider cette solution en rendant l’ensemble des fichiers audio accessible sur le réseau et visible par RuneAudio.

J’ai aussi amorcé un début de réflexion pour le passage au niveau supérieur en matière d’auto-hébergement. J’héberge de nombreux services sur le serveur que je loue chez OVH, l’idée étant de rapprocher progressivement mes données, cette fois physiquement.

Enfin, du nettoyage dans mes mails, avec désinscription systématique de tous les mails promotionnels et autres lettres d’informations inintéressantes.

 

Voilà pour ces quelques nouvelles. Au programme donc de ces prochains mois, du NAS, du réseau local, de l’auto-hébergement et de la sauvegarde. Avec, espérons le, des articles pour illustrer les avancées effectuées !

Citations [4] – Alain Damasio

Et pour la surveillance quasi exhaustive de nos vies, nos gouvernements, aussitôt pointé du doigt, empoignent le totem d’immunité en hurlant SÉ-CU-RI-TÉ ! SÉ-CU-RI-TÉ ! […] Comme si l’insécurité suprême n’était pas de vivre dans un monde où strictement rien de ce que j’écris, dis et fais ne peut plus être intime ou privé !


En occident, voter est consentir à la dépossession politique. Rien d’autre désormais. Le technocapitalisme seul nous dirige. L’État n’est plus qu’un cabinet d’ingénierie sociale auquel on sous-traite la variable humaine des équations du profit. L’impuissance s’exaspère, l’explosion révolutionnaire serait logique : pourquoi ça tient ? Par quel miracle ?

LA ZONE DU DEDANS
RÉFLEXIONS SUR UNE SOCIÉTÉ SANS AIR
Alain Damasio

Dans

Le Dehors de toute chose d’Alain Damasio
Architecturé par Benjamin Mayet

[ArchLinux] Partage Samba

J’ai installé, il y a de cela plusieurs mois, un serveur miniDLNA sur l’une de mes machines équipée d’Arch Linux pour pouvoir partager facilement du contenu multimédia sur le réseau local. Jusqu’à présent, j’effectuais le transfert de fichier vers cette machine en branchant directement un disque dur sur la machine, en m’y connectant en SSH, en montant le disque puis en copiant les données à coup de commande cp. J’ai également effectué quelques transferts en montant un répertoire distant de la machine sur ma machine principale via sshfs. Ces deux solutions fonctionnent plutôt bien. Je me tourne aujourd’hui vers la mise en place d’un partage Samba, afin d’être en mesure de déposer facilement des fichiers depuis Windows également. Voici donc les quelques étapes nécessaires à la mise en place d’un répertoire accessible en lecture écriture sans restriction.

# Installation de Samba
sudo pacman -S samba
# Mise en place du fichier de configuration par défaut
cp /etc/samba/smb.conf.default /etc/samba/smb.conf
# Edition de la configuration
sudo nano /etc/samba/smb.conf

Pour le partage d’un répertoire, j’ajoute les lignes suivantes dans le fichier configuration :

[Media]
 path = /vers/le/répertoire
 public = no
 writable = yes
 printable = no

Avec cette configuration, le répertoire est bien disponible en lecture écriture et visible sous Windows. Pour configurer plus précisément l’ensemble, il faudra regarder les autres options disponibles. Dans mon cas, cette configuration me permet de faire ce que j’espérais. Suite de l’installation :

# Démarrage des services
sudo systemctl start smbd.service
sudo systemctl start nmbd.service
# Mise en place du service au démarrage
sudo systemctl enable smbd.service
sudo systemctl enable nmbd.service
# Ajout du user système dans Samba
# A vérifier si nécessaire
sudo smbpasswd -a <user>
# Vérifier la syntaxe de la configuration
testparm -s

En cas de modification de la configuration, ne pas oublier de redémarrer le service :

sudo systemctl restart smbd.service

 

Informations issues de l’excellent wiki Arch Linux pour la page concernant Samba.

SFR et l’emailing sauvage

Avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi introduire le contexte. Il y déjà plusieurs années de cela, j’ai configuré ma première adresse mail FAI en tant qu’adresse bis de contact administratif pour la gestion de la connexion internet de mes parents. Cela n’a pas été plus utile que ça, à part pour suivre l’évolution du montant de la facture de l’abonnement et vérifier l’absence de problème. Je n’avais en revanche jamais pris la peine de remarquer que cette opération avait eu pour effet d’inscrire mon adresse sur la liste publicité pour les nouvelles offres de SFR en matière d’abonnement, etc. Jusqu’à présent, les mails que je recevais finissaient à la corbeille et leur fréquence n’était pas suffisamment haute pour être réellement dérangeante. Jusqu’au mardi 17 mai 2016…

Continuer la lecture de « SFR et l’emailing sauvage »

Redis-server 2.8 sur Debian 7 Wheezy

La version 8.3 de Gitlab nécessite une mise à jour de redis car celle-ci se base sur redis-server en version 2.8. Problème, ce composant n’est pas disponible par défaut pour Debian Wheezy. Deux solutions possibles, mettre à jour Debian vers Debian Jessie avec tous les risques que cela comporte (init.d -> systemd, apache2.2 -> apache2.4, etc…) ou compiler le composant à partir des sources. Pour ma part, j’ai donc choisi la troisième solution : utiliser le dépôt backport wheezy qui par chance propose redis-server dans la version qui m’intéresse !

Pour commencer, on ajoute la ligne suivante dans le fichiers /etc/apt/sources.list du système :

deb http://ftp.debian.org/debian wheezy-backports main

On met à jour les dépôts :

apt-get update

On peux ensuite passer à l’installation :

apt-get -t jessie-backports install redis-server

Il sera nécessaire de faire un choix entre votre configuration locale et la configuration en provenance du paquet. Ici, pas le choix en regardant le diff entre les deux fichiers, il faut absolument prendre la nouvelle version.

Cela nécessite néanmoins de ré-appliquer la configuration de redis pour Gitlab comme décrit dans le paragraphe redis de la doc d’installation à partir de « Configure redis to use sockets« .

Pour vérifier la version de redis installée, on aura utilisé au préalable la commande :

redis-cli info | grep redis_version