Bâle roller marathon 2017

Retour sur le marathon roller de Bâle du 7 mai 2017. Écrit peu après la course, publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle.

Découverte du circuit du marathon roller de Bâle pour une distance totale de 37,5 km environ. Je me classe 63e à 28 km/h de moyenne. Satisfait de ma course, mais encore du travail nécessaire pour améliorer le tout.

Le circuit présente quelques difficultés, montées, descentes, rien d’insurmontable. Du franchissement de trottoir pour arrondir certaines trajectoires et une succession de zones pavées avec un léger effet rail par moment. Circuit assez humide par endroit, mais le vent aidant, l’adhérence est allée en s’améliorant.

Continuer la lecture de « Bâle roller marathon 2017 »

Rollathlon 2017

Retour sur la rollathlon 100 du 18 juin 2017. Publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle, écrit le lendemain de la course.

Roll’athlon 100

Un format de course particulier puisque la distance à parcourir est de 103 km sur un mélange voie verte et route ouverte. Un grand merci à l’organisation et aux bénévoles qui permettent à cet événement d’exister !
Pour le déroulement de ma course en particulier, départ vers 7h30 après un réveil à 4h45. Les quelques kilomètres pour rallier le départ à proximité de Motz permettant de s’échauffer. Suivant le conseil de Jonathan, je pars à fond (ou presque) et parvient à accrocher le 2e peloton qui s’est formé derrière celui des favoris de l’épreuve. Profitant d’un fort vent dans le dos, le peloton roule à « tombeau ouvert », un coup d’œil au GPS indiquant souvent des 33 ou 35 km/h. Ce sera le cas sur toute la première moitié du parcours, modulo quelques montées et courtes portions vent de face.
Ensuite, traversée du Rhône pour retourner vers Seyssel par la rive opposée. Le vent de face se fait sentir et la vitesse décroît un peu. Le rythme devient plus irrégulier par moment avec des accélérations conduisant à un tassement du peloton 10s plus tard. Aux alentours des kilomètres 60-65 nous passons sur une longue portion de grattons qui mettra les jambes à mal. Quelques kilomètres plus loin (~68e km), je me fais décrocher soudainement par le peloton. Kilomètre 70 environ, je récupère progressivement d’autres patineurs et nous formons un petit groupe de 4, avançant à allure plus réduite mais de façon régulière en nous relayant. Nous tenons jusqu’aux premières côtes qui font progressivement exploser notre groupe. Les 12 kilomètres précédents la descente vers Seyssel sont les plus durs. Ma vitesse diminue au fur et à mesure que les côtes s’enchaînent; toujours accompagné du vent auquel s’ajoute un début de crampe au-dessus du genou sur l’intérieur, d’abord à gauche, puis à droite et des deux côtés sur la fin de la montée, sans oublier chaleur et mal aux pieds (la plante des pieds commence à s’échauffer dans le patin alors qu’il reste 20km). Quelques quartiers d’orange prélevés aux ravitaillements apportent un « réconfort » temporaire. Les montées s’enchaînent et se succèdent donc jusqu’au kilomètre 98.
Une fois en haut, descente rapide vers Seyssel pour les derniers kilomètres, la vue du pont soulage la fatigue. Je passe l’arrivée content d’être arrivé au bout et d’en avoir terminé définitivement avec les montées (en tout cas pour aujourd’hui, dans 2 semaines, ce sera celle du Mans. Une bonne préparation donc.) Je jette un œil sur ma montre, objectif personnel atteint : course bouclée en moins de 4 heures pour cette première participation.

Au final, je me classe donc 76e au général et 17e en senior avec un temps de 3:57:28.

Sur ce genre de course, il est primordial de s’alimenter régulièrement. De ce côté là, je note de prévoir plus d’emports personnels afin de ne pas trop dépendre des ravitaillements qu’il n’est pas toujours simple de prendre lorsque le peloton ralentit à peine. Ma fin de course me laisse à penser que mon corps était en manque de sucre (et d’eau pour le début de crampe). En bref, ne pas négliger l’alimentation durant la course et améliorer la technique en montée en cherchant à dépenser moins d’énergie pour avancer.

Pour finir, encore une fois merci à ceux qui permettent à cette course formidable d’avoir lieu!

Triathlon d’Obernai 2017 – Distance S

Retour sur le triathlon d’Obernai du 4 juin 2017. Publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle, écrit le lendemain de la course.

Après une deuxième place aux régionaux routes en senior il y a trois semaines, changement de sport ce week-end en participant au triathlon d’Obernai, distance S, pour découvrir ce format de course. Enchaînement de trois sports : natation, vélo et enfin course à pied. Un beau parcours et une très bonne organisation.

La grande difficulté de la journée s’est situé du côté de la natation; c’est surprenant lorsqu’on ne l’a jamais vécu et bien loin des séances de natation en piscine. Des gens devant, derrière, sur les côtés, des pieds, des bras dans tous les sens. Au niveau ressenti, j’ai l’impression de mettre laisser enfermé dans la première ligne droite et donc de ne pas avoir nagé au mieux de mes capacités. Le passage de la première bouée fut également compliqué à cause d’un effet entonnoir. Au final, mon temps de nage estimé via montre me donne 11:11 pour 500m (en tri-fonction et donc sans combinaison). Ce qui n’est pas si mal pour 10 séances d’entraînement, une discipline que je devrais donc pouvoir améliorer en continuant de pratiquer régulièrement. Après la nage à Benfeld, direction Obernai en vélo pour rallier le lieu de la course à pied en 21km. De très bonne sensation sur cette partie vélo, tant sur le plat, que dans la petite montée vers Heiligenstein, j’en profite pour mettre la gomme et remonter dans le classement. J’atteins Obernai après 44 minutes de vélo environ pour partir à l’assaut du mont national dans une boucle de 5km de course. N’ayant pas effectué d’entraînements spécifiques sur cette discipline, mon objectif était d’adapter l’allure en fonction des sensations. Au final, pas de surprise, je finis mon tour de course à pied en un peu moins de 25 min, ce qui correspond assez bien à mon allure « habituelle » de 5 minutes au kilomètre.

Pour ce premier triathlon, je me classe donc 95e au classement général et 17e de ma catégorie (S2 -> Senior 2?), avec le détail suivant :
Natation (500m) + transition: 13:52 (159)
(A priori natation 11:11, transition 2:41)
Vélo (21km): 44:42 (64, +95)
Transition Vélo – Course: 01:46
Course à pied: 24:36 (127, -37)
Temps Total: 1:24:56

Une jolie course donc, un peu courte peut-être, mais une bonne distance pour découvrir le triathlon et se présenter sans un entraînement spécifique dans les trois disciplines. Bref, une bonne introduction qui donne envie d’augmenter les distances pour passer au format M et aller affronter la montée du mont Saint-Odile. Affaire à suivre…

[Roller] Deux années déjà

Je délaisse aujourd’hui la technique pour parler de sport et faire un rapide bilan de mes deux premières saisons en club (2014-2015 et 2015-2016).  C’est donc de roller qu’il va être ici question et plus précisément de la discipline vitesse (Inline Speed Skating dans la langue de Shakespeare).

Comme beaucoup, j’ai commencé à faire du roller dès l’enfance, un loisir comme un autre, une façon de s’amuser et de se dépenser en tournant dans le quartier ou en slalomant entre des plots. De moins en moins régulièrement avec les années pour arriver à une pratique « anecdotique » pendant mes années d’études supérieures. Tout va pourtant changer avec mon stage de fin d’étude en 2014, celui-ci m’ayant conduit à Lyon.

J’avais entendu parler je ne sais comment des randonnées roller du vendredi soir, mes rollers étaient donc du voyage. Après une première semaine de travail, le vendredi soir arrivait enfin et je me rendis donc place Bellecour pour participer à la rando organisée par Génération Roller. Au programme en ce début du mois de février, deux boucles d’environ 10 puis 20 km. La première boucle était bien entamée lorsque je croisai par hasard mon tuteur de stage avec un gilet jaune, coïncidence, il avait l’habitude de staffer tous les vendredis. En tout cas, je m’ennuyai un peu sur cette première boucle, ça avançait mais sans plus. Au retour place Bellecour, je n’hésitai donc pas à repartir pour la deuxième boucle dès qu’on me le proposa. Je n’avais pas idée de ce qui m’attendait.

Nous étions une petite vingtaine à prendre le départ et ça roulait déjà plus vite, je perdis rapidement plusieurs mètres et me retrouvai avec le (staffeur) orange de queue. La rando faisait des pauses de temps en temps pour que je puisse raccrocher. Pour cette deuxième boucle, nous prenions de la hauteur en direction de Rillieux-la-Pape. A la moitié du parcours, je déclarai temporairement forfait et montai dans le camion pour me reposer. Mon manque d’entraînement et le petit diamètre de mes roues n’aidait en rien. Après une vingtaine de minutes, on annonça une descente. Je profitai donc d’une pause pour descendre du camion et rejoignis les autres patineurs. Je ne voulais pas manquer la descente après être venu à bout de la montée. Je reçus quelques conseils pour bien aborder la descente à venir puis nous repartîmes. Le reste de la rando se passa bien, j’étais épuisé mais le rythme était moins soutenu dans Lyon centre. Je rejoignis enfin mon appartement à minuit passé; exténué mais satisfait.

Cette première rando marque le début de mon retour vers le roller. Les semaines suivantes, j’y retourne, à la quatrième rando, je participe à l’encadrement et intègre le staff. Je continue comme ça jusqu’à l’issue de mon stage, passant à des roues de diamètre 100mm au passage. Au milieu de l’été, retour dans mon Alsace natale. Je trouve un club à Strasbourg que j’intègre à la mi-septembre, après avoir participé au semi-marathon de l’EO-Race dans l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim. Première expérience de course, premier peloton pour un temps honorable de 52’32 à l’arrivée.

Puis le temps suit son cours, je me dote de patins de vitesse en janvier 2015. Découverte de nouvelles sensations, la platine prend quelques centimètres pour être en mesure d’accueillir des roues de 110mm. Je commence par un diamètre intermédiaire de 105mm. L’année 2015 sera marquée par mes premières compétitions et la découverte de différents formats de course de la discipline avec notamment : 24H, 6H et marathon. Viens ensuite 2016 avec la découverte du format indoor et Open route sur circuit.

Résumé des compétitions:

2014 :
EO-Race, Semi-Marathon, 00:52:32, 36e

2015 :
24H du Mans Roller, équipe endurance à 5, ~43e place
6H roller de Colmar, équipe mixte à 5, 2e place
6H roller de Strasbourg, équipe mixte de 5, 3e place
Vainqueur du challenge 6H Alsace
Marathon roller de Berlin,

2016 :
Indoor Héricourt
Roll’Verte
Open route Rixheim
24H Roller du Mans, Team Alsace, équipe de 10, 10e au général, 6e Prestige
6H roller de Strasbourg, équipe mixte à 5, 2e place
Marathon Roller de Berlin, 1’25’

En deux ans, j’ai pu découvrir un sport que j’affectionne. Si aux premiers abords cela semble simple, on se rend vite compte en pratiquant que la technique est primordiale et fait une grande différence (comme dans tous les sports finalement). Bien qu’ayant commencé tardivement le roller vitesse en comparaison des plus jeunes croisés en compétition et qui finissent inlassablement par me distancer, les progrès sont là et bien visible. J’apprécie donc d’avoir cette marge de progression devant moi, qui me poussent à m’améliorer, à corriger mes défauts pour tendre vers le geste optimal.

24H du Mans Roller 2015

Fin juin, je suis parti avec un petit groupe d’aventuriers vers l’ouest de la France, afin de relever un défi d’envergure. Chacun de nous avait prévu son matériel : roues, chaussons, platines, roulements, … Les esprits étaient plus ou moins reposés, les corps prêts à en découdre.

C’est donc bien chargé que nous sommes arrivés au camping du circuit des 24h du Mans, dans la ville du Mans comme vous l’aurez compris. Comme nous, de nombreuses équipes de niveaux variés ont fait le déplacement; une partie en bus, d’autres en camping car, certains en mini-bus, les derniers en voiture et les plus courageux en train. Une bonne ambiance règne dans le camping, occupé par une multitude de nationalités, français bien sûr, mais aussi : allemands, anglais, espagnols et danois.

Partis à quatre de Strasbourg, notre cinquième coéquipier nous rejoint en début de soirée. L’équipe est au complet; le sixième s’étant blessé peu avant la date de la compétition; sans que nous lui trouvions un remplaçant.

Après une nuit quelque peu agitée – à cause de gens s’essayant à la slackline une bière à la main à 1h du matin – le début d’une longue journée s’annonce. Bien que la compétition ne commence qu’à 16h, il y a bien des choses à faire avant le coup d’envoi de ces 24h du Mans roller 2015. Récupération des dossards et des puces, petit-déjeuner et c’est déjà l’heure de la parade et de découvrir pour la première fois le circuit ainsi que sa montée du Dunlop dont j’ai tant entendu parlé. Une majorité d’équipe sont présentes pour cet événement d’avant course, c’est une véritable explosion de couleurs qui envahit l’asphalte noir du circuit.

Continuer la lecture de « 24H du Mans Roller 2015 »