Rollathlon 2017

Retour sur la rollathlon 100 du 18 juin 2017. Publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle, écrit le lendemain de la course.

Roll’athlon 100

Un format de course particulier puisque la distance à parcourir est de 103 km sur un mélange voie verte et route ouverte. Un grand merci à l’organisation et aux bénévoles qui permettent à cet événement d’exister !
Pour le déroulement de ma course en particulier, départ vers 7h30 après un réveil à 4h45. Les quelques kilomètres pour rallier le départ à proximité de Motz permettant de s’échauffer. Suivant le conseil de Jonathan, je pars à fond (ou presque) et parvient à accrocher le 2e peloton qui s’est formé derrière celui des favoris de l’épreuve. Profitant d’un fort vent dans le dos, le peloton roule à « tombeau ouvert », un coup d’œil au GPS indiquant souvent des 33 ou 35 km/h. Ce sera le cas sur toute la première moitié du parcours, modulo quelques montées et courtes portions vent de face.
Ensuite, traversée du Rhône pour retourner vers Seyssel par la rive opposée. Le vent de face se fait sentir et la vitesse décroît un peu. Le rythme devient plus irrégulier par moment avec des accélérations conduisant à un tassement du peloton 10s plus tard. Aux alentours des kilomètres 60-65 nous passons sur une longue portion de grattons qui mettra les jambes à mal. Quelques kilomètres plus loin (~68e km), je me fais décrocher soudainement par le peloton. Kilomètre 70 environ, je récupère progressivement d’autres patineurs et nous formons un petit groupe de 4, avançant à allure plus réduite mais de façon régulière en nous relayant. Nous tenons jusqu’aux premières côtes qui font progressivement exploser notre groupe. Les 12 kilomètres précédents la descente vers Seyssel sont les plus durs. Ma vitesse diminue au fur et à mesure que les côtes s’enchaînent; toujours accompagné du vent auquel s’ajoute un début de crampe au-dessus du genou sur l’intérieur, d’abord à gauche, puis à droite et des deux côtés sur la fin de la montée, sans oublier chaleur et mal aux pieds (la plante des pieds commence à s’échauffer dans le patin alors qu’il reste 20km). Quelques quartiers d’orange prélevés aux ravitaillements apportent un « réconfort » temporaire. Les montées s’enchaînent et se succèdent donc jusqu’au kilomètre 98.
Une fois en haut, descente rapide vers Seyssel pour les derniers kilomètres, la vue du pont soulage la fatigue. Je passe l’arrivée content d’être arrivé au bout et d’en avoir terminé définitivement avec les montées (en tout cas pour aujourd’hui, dans 2 semaines, ce sera celle du Mans. Une bonne préparation donc.) Je jette un œil sur ma montre, objectif personnel atteint : course bouclée en moins de 4 heures pour cette première participation.

Au final, je me classe donc 76e au général et 17e en senior avec un temps de 3:57:28.

Sur ce genre de course, il est primordial de s’alimenter régulièrement. De ce côté là, je note de prévoir plus d’emports personnels afin de ne pas trop dépendre des ravitaillements qu’il n’est pas toujours simple de prendre lorsque le peloton ralentit à peine. Ma fin de course me laisse à penser que mon corps était en manque de sucre (et d’eau pour le début de crampe). En bref, ne pas négliger l’alimentation durant la course et améliorer la technique en montée en cherchant à dépenser moins d’énergie pour avancer.

Pour finir, encore une fois merci à ceux qui permettent à cette course formidable d’avoir lieu!

Anonyme

Auteur/autrice : Victor

Ingénieur en informatique de formation et de métier, j’administre ce serveur et son domaine et privilégie l'utilisation de logiciels libres au quotidien. Je construis progressivement mon "cloud" personnel service après service pour conserver un certain contrôle sur mes données numériques.

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