L’heure du renouveau

Mon petit nuage de service personnel commence à vieillir. Si la mise à jour des différents composants s’effectue généralement sans anicroche, certains d’entre eux consomment bien trop de ressources pour une utilisation mono-utilisateur. Constatant que mon dernier article faisant l’inventaire des services utilisés remonte à déjà deux ans, je me dois d’effectuer un petit rattrapage avant d’aller plus loin.

Voici donc un inventaire des services en septembre 2017 :

  • Baïkal : Pour la gestion des contacts et du calendrier.
  • Etherpad : Pour de l’édition collaborative.
  • FreshRSS : Pour la gestion des flux RSS.
  • Gitlab : Pour la gestion de code.
  • Seafile : Pour la gestion et le partage de fichiers.
  • Shaarli : Pour sauvegarder simplement des urls depuis n’importe quel support.
  • Wallabag : Pour la conservation d’article à lire ultérieurement.

La maintenance de deux de ces services : Gitlab, et Seafile dans une moindre mesure, commençaient à devenir de plus en plus lourde. Par ailleurs, l’empreinte mémoire de Gitlab semblait devenir toujours plus importante au fil du temps. Qu’on ne s’y trompe pas, les deux services sont plutôt bons. Gitlab est fantastique, mais n’est plus adapté aux petites configurations, il me semble davantage destiné aux communautés et aux entreprises désormais (ou à ceux qui veulent/peuvent réserver 2Go de mémoire vive à Gitlab). A ces considérations, s’ajoute le défi et l’objectif d’auto-héberger la majorité des services. Pour y arriver, je me suis donc fixé des impératifs en termes de consommations de ressources, dictés par le matériel à ma disposition. Enfin, c’est la décision d’aller vers davantage de simplicité qui prime, en essayant de trouver des composants stables, rapidement déployable et dont la sauvegarde est aisée.

Vous l’aurez compris, j’ai arrêté mes instances de Gitlab et de Seafile. A la place de Gitlab, j’utilise désormais Gitea, fork de gogs, pour une empreinte mémoire largement réduite et des fonctionnalités suffisantes. J’ai remplacé Seafile par Nextcloud; retour aux sources après avoir renoncé à Owncloud il y a deux ans. Au passage, j’en profite donc pour me séparer de Baïkal en utilisant les modules calendrier et contacts de Nextcloud.

J’obtiens donc le découpage suivant :

  • FreshRSS : Pour la gestion des flux RSS.
  • Gitea: Pour la gestion de code.
  • Nextcloud : Pour la gestion de fichiers, les contacts et les calendriers.
  • Shaarli : Pour sauvegarder simplement des urls depuis n’importe quel support.
  • Wallabag : Pour la conservation d’article à lire ultérieurement.

Voici donc l’état de mon nuage de service à l’automne 2017, quelques changements de services et du changement du côté de l’hébergement. A voir maintenant à l’utilisation si Nextcloud sera à la hauteur. La suite des opérations concerne désormais ce site en particulier, qui migrera à un endroit qui reste encore à définir.

Anonyme

Auteur/autrice : Victor

Ingénieur en informatique de formation et de métier, j’administre ce serveur et son domaine et privilégie l'utilisation de logiciels libres au quotidien. Je construis progressivement mon "cloud" personnel service après service pour conserver un certain contrôle sur mes données numériques.

Une réflexion sur « L’heure du renouveau »

  1. J’utilise Nextcloud également, principalement pour les flux rss (pas trouvé mieux en read offline pour le moment) et le partage de contact, calendrier. J’utilise moins le côté fichier.

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