Carnet 4 – Migration

J’ai migré hier soir unicoda.com vers un nouveau VPS, toujours chez OVH, dans leur centre de données de Strasbourg. J’ai réalisé l’installation complète à partir d’un script ansible qui réinstalle le site à partir de la sauvegarde quotidienne stockée dans le cloud et reconfigure automatiquement le processus de sauvegarde.

L’ancien serveur va continuer de fonctionner encore quelques jours, le temps de s’assurer que la propagation des DNS aura eu lieu pour la plupart des lecteurs. La sauvegarde est désormais désactivée sur ce serveur.

Au passage, j’en ai profité pour récupérer une sauvegarde locale du site sur mon poste. On est jamais trop prudent. Il restera à vérifier dans quelques semaines que le renouvellement du certificat aura été effectué correctement de manière automatique. Il n’y a priori pas de raison que cela ne fonctionne pas, mais étant donné que j’utilise désormais le client acme.sh à la place de certbot pour demander un certificat wildcard, des vérifications s’imposent.

Au passage, un petit tour du côté de la page SSL Server Test du SSL Labs, me gratifie d’un joli A+, qui témoigne du chemin parcouru depuis la première mise en place du HTTPS sur ces pages (B- ou C au début).

Au moment où j’écris ces lignes, c’est-à-dire quelques heures après l’opération de migration, je n’ai détecté aucun problème de configuration ou de fonctionnement. Toutefois, lecteurs attentifs, n’hésitez pas à me signaler tous dysfonctionnements que vous auriez remarqué.

Création d’un accès à l’API OVH

Afin de pouvoir générer un certificat wildcard via Let’s Encrypt pour un domaine géré par OVH, il est nécessaire de créer un accès à l’API OVH sur la page de création de token.

Les autorisations à accorder sont les suivantes:

GET /domain/zone/*
PUT /domain/zone/*
POST /domain/zone/*
DELETE /domain/zone/*

Une fois l’ensemble des informations renseignées et validées, la page nous génère les clés d’API que l’on prendra soin d’enregistrer dans son gestionnaire de mot de passe favori.

S’il doit être possible de lister les accès accordés et de les gérer quelque part dans les interfaces d’administration OVH, je n’ai pour l’instant pas trouvé une telle page (mais je n’ai pas non plus pris le temps d’aller à sa recherche).

Restauration d’un dossier à partir de la sauvegarde avec duplicity

Pour une raison obscure, ma dernière tentative de mise à jour de Nextcloud a échoué et laissé le contenu du dossier dans un état instable. J’ai donc récupéré la dernière version stable depuis la sauvegarde de la veille.

sudo pip install --upgrade b2
sudo duplicity restore --force --file-to-restore path/to/nextcloud -t now b2://[applicationKeyId]:[application key]@[B2 bucket name] /path/to/nextcloud

Carnet 3 – Câblage

La semaine dernière, je faisais un point rapide sur l’état du câblage de l’appartement que j’occupe, qui bien que devant à priori suivre les normes récentes en matière de connexion rj45, ne disposait que de connecteurs câblés à moitié, c’est-à-dire, pour un mode de fonctionnement que je qualifierais de « mode téléphone rj11 ».

Après avoir parcouru quelques sites expliquant les normes de câblage, l’alternance des fils à suivre et les différentes catégories de câbles existantes, je me suis donc attelé à modifier le câblage des six connecteurs présents dans l’appartement. J’aurais pu me limiter aux deux connecteurs nécessaires pour permettre la connexion de la box, mais j’ai préféré commencer par les autres connecteurs pour m’entraîner. Au final, rien de bien compliqué. Après avoir déterminé l’alternance des fils dans la norme IBCS, il ne reste plus qu’à démonter chaque prise et chaque boîtier, récupérer les brins qui composent le câbles, les séparer et les ordonner dans le connecteur dans le bon ordre. La plus grande difficulté rencontrée fut la récupération des brins non connectés à presque dix centimètres dans le mur au niveau de l’une des prises.

Dans l’idéal, il eût été préférable que les câbles en place dans les murs soient de « vrais » câbles modernes de catégorie 5e ou plus et suivant la norme EIA/TIA 568B. J’ai envisagé un instant de tirer un nouveau câble de catégorie 5e en remplacement du câble existant pour la liaison ONT <-> box, pour finalement décider de conserver l’existant, au moins dans un premier temps. Un changement de câble pouvant toujours être effectué par la suite, si je constate que le câble en place limite fortement le débit; ce qui ne semble pas être le cas (en tout cas, si limitation il y a, cela reste plus rapide que la connexion précédente par ADSL).

Une fois le recâblage des connecteurs effectués, je me suis tourné vers le remplacement de la livebox par mon propre routeur en suivant les informations publiées par d’autres utilisateurs. J’ai été agréablement surpris d’y arriver en l’espace d’une petite trentaine de minutes et j’en ai donc profité pour configurer un DNS dynamique et m’assurer de la continuité de l’accès à mes services auto-hébergés. Par la suite, j’ai testé l’établissement d’une connexion VPN vers mon LAN: le gain de débit de la connexion fibre est clairement perceptible.

Maintenant que la continuité de mon accès internet est garanti, je vais me concentrer sur la migration d’unicoda.com vers un nouveau serveur, ce qui me permettra de vérifier mon script de ré-installation à partir de la sauvegarde. J’essayerai également de documenter les modifications de configuration effectuées sur le routeur pour remplacer la livebox, pour ensuite retourner vers le sujet de la sauvegarde des données et effectuer quelques tests de la solution cloud archive d’ovh.

Carnet 2 – Quand y en a marre

J’avais décidé hier soir de m’occuper de passer de ma connexion ADSL encore en place à ma nouvelle connexion fibre. Après deux contacts du support, j’avais enfin reçu en fin de semaine dernière un boîtier ONT externe et non un deuxième adaptateur SFP. Après installation du boîtier, j’avais connecté la livebox en RJ45 et posé le tout dans le couloir au bas du tableau électrique, qui restait donc entre-ouvert.

L’opération d’hier soir s’annonçait plutôt simple, connecter la sortie de l’ONT sur la bonne prise RJ45 du tableau pour déplacer la livebox dans une autre pièce et pouvoir refermer le tableau. C’est ce qui était déjà en place pour mon ADSL. La fin de soirée devait ensuite être utilisé pour tenter de remplacer la livebox par mon routeur personnel.

Tout semblait avoir plutôt bien commencé, lorsque, après avoir déplacé la livebox, reconnecter tous les câbles, celle-ci finit par afficher un message sans appel: « connexion indisponible ». Étrange… Ce ne doit pas être la bonne prise côté tableau électrique. Je débranche donc tous les câbles présents (2 prises RJ45 câblées vers l’arrivée ADSL sur 3) et connecte l’une puis l’autre, après avoir rebranché mon modem personnel en sortie. Celui-ci finit par retrouver la connexion, la bonne prise est donc « chambre 2 ».

Je rebranche la livebox. Toujours rien. Je jette un œil aux câbles RJ45 sans détecter de défaut, ces derniers fonctionnent correctement avec l’ADSL. À noter tout de même, que c’est un câble RJ11 qui relie la prise murale de sortie et le modem. Et oui, cher lecteur, ça commence à sentir l’embrouille, l’installation faite à moitié par un électricien soucieux d’y passer le moins de temps possible. Donc direction le tableau électrique, où après m’être retenu d’arracher tous les blocs de connecteur, je reste bouche bée devant ceci :

Sur le connecteur le plus à droite, seuls les fils orange et jaune sont connectés. Idem pour les deux autres.

J’ai donc droit à de jolis connecteurs RJ45 avec seulement deux câbles branchés dessus !! Sérieusement, comment suis-je sensé faire communiquer mes appareils avec une telle installation ?! Et avec ça, on peut lire que depuis le 1er janvier 2008, la norme NF C 15-100 oblige l’installation du RJ45 dans tous les bâtiments neufs. Eh bien, si tous les câblages sont effectués de la même manière, ça promet. Vive les prises non utilisables.

Pour terminer en beauté, je suis allé démonter la prise murale, avec l’espoir fou d’y trouver un câblage correct. Peine perdue.

D’après ce que j’ai déjà pu lire, il me semble être en présence ici d’un câble de norme IBCS 120 ohms. C’est donc un nouveau savoir-faire qu’il va falloir acquérir, à savoir le câblage des connecteurs RJ45.