Sauvegarde du contenu d’une carte SD

J’ai réalisé dernièrement quelques essais d’applications audio compatible Raspberry Pi. En cas de test non satisfaisant, je voulais être en mesure de redéployer aisément l’ancien système. Le site officiel du Raspberry Pi fournit pour ce cas précis de bonnes explications.

Je retiens donc les commandes suivantes permettant de copier le contenu d’une carte SD et de pouvoir le réécrire à l’identique, avec au passage, compression des données pour gagner en espace disque.

Pour sauvegarder :

sudo dd bs=4M if=/dev/mmcblk0 | gzip > pi.img.gz

Et pour déployer la sauvegarde :

gunzip --stdout pi.img.gz | sudo dd bs=4M of=/dev/mmcblk0

En remplaçant bien évidemment /dev/mmcblk0 par le chemin vers la carte SD sur le système hôte.

[SFR] Désactiver l’option « Privilège »

Dans la série SFR WTF, les pratiques douteuses continuent (il faut bien que l’argent rentre pour rembourser les dettes). Mise en situation rapide pour les abonnés d’autres opérateurs, début juillet 2017, SFR inscrit automatiquement ses abonnées à son offre payante « privilège » pour 5 euros par mois au lieu de 20, sans demander son avis à personne. Bam, profitez bien de cette vente forcée ! Je ne résiste pas à partager avec vous un extrait du mail d’information.

Et aujourd’hui, c’est à vous cher client, que nous souhaitons faire profiter du meilleur, à des conditions exceptionnelles. Nous enrichissons votre offre avec le Privilège Divertissement, dont vous allez bénéficier dès votre prochaine facture. Et parce que vous êtes client, ce Privilège est à seulement 5€/mois , au lieu de 19,98€/mois.

SFR, dans sa grande mansuétude, offre donc à tous ses clients une offre payante. Quelle générosité.

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Changer de shell par défaut

Une commande bien utile et comme toujours en provenance du Wiki Arch Linux, à savoir: chsh.

Pour lister les shells installés :

chsh -l

Pour changer de shell :

chsh -S chemin-complet-vers-le-shell

chemin-complet-vers-le-shell correspond à l’un des chemins renvoyés par la commande précédente.

 

Et pour ceux qui s’interrogent, je passe de bash à zsh, advienne que pourra !

Rollathlon 2017

Retour sur la rollathlon 100 du 18 juin 2017. Publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle, écrit le lendemain de la course.

Roll’athlon 100

Un format de course particulier puisque la distance à parcourir est de 103 km sur un mélange voie verte et route ouverte. Un grand merci à l’organisation et aux bénévoles qui permettent à cet événement d’exister !
Pour le déroulement de ma course en particulier, départ vers 7h30 après un réveil à 4h45. Les quelques kilomètres pour rallier le départ à proximité de Motz permettant de s’échauffer. Suivant le conseil de Jonathan, je pars à fond (ou presque) et parvient à accrocher le 2e peloton qui s’est formé derrière celui des favoris de l’épreuve. Profitant d’un fort vent dans le dos, le peloton roule à « tombeau ouvert », un coup d’œil au GPS indiquant souvent des 33 ou 35 km/h. Ce sera le cas sur toute la première moitié du parcours, modulo quelques montées et courtes portions vent de face.
Ensuite, traversée du Rhône pour retourner vers Seyssel par la rive opposée. Le vent de face se fait sentir et la vitesse décroît un peu. Le rythme devient plus irrégulier par moment avec des accélérations conduisant à un tassement du peloton 10s plus tard. Aux alentours des kilomètres 60-65 nous passons sur une longue portion de grattons qui mettra les jambes à mal. Quelques kilomètres plus loin (~68e km), je me fais décrocher soudainement par le peloton. Kilomètre 70 environ, je récupère progressivement d’autres patineurs et nous formons un petit groupe de 4, avançant à allure plus réduite mais de façon régulière en nous relayant. Nous tenons jusqu’aux premières côtes qui font progressivement exploser notre groupe. Les 12 kilomètres précédents la descente vers Seyssel sont les plus durs. Ma vitesse diminue au fur et à mesure que les côtes s’enchaînent; toujours accompagné du vent auquel s’ajoute un début de crampe au-dessus du genou sur l’intérieur, d’abord à gauche, puis à droite et des deux côtés sur la fin de la montée, sans oublier chaleur et mal aux pieds (la plante des pieds commence à s’échauffer dans le patin alors qu’il reste 20km). Quelques quartiers d’orange prélevés aux ravitaillements apportent un « réconfort » temporaire. Les montées s’enchaînent et se succèdent donc jusqu’au kilomètre 98.
Une fois en haut, descente rapide vers Seyssel pour les derniers kilomètres, la vue du pont soulage la fatigue. Je passe l’arrivée content d’être arrivé au bout et d’en avoir terminé définitivement avec les montées (en tout cas pour aujourd’hui, dans 2 semaines, ce sera celle du Mans. Une bonne préparation donc.) Je jette un œil sur ma montre, objectif personnel atteint : course bouclée en moins de 4 heures pour cette première participation.

Au final, je me classe donc 76e au général et 17e en senior avec un temps de 3:57:28.

Sur ce genre de course, il est primordial de s’alimenter régulièrement. De ce côté là, je note de prévoir plus d’emports personnels afin de ne pas trop dépendre des ravitaillements qu’il n’est pas toujours simple de prendre lorsque le peloton ralentit à peine. Ma fin de course me laisse à penser que mon corps était en manque de sucre (et d’eau pour le début de crampe). En bref, ne pas négliger l’alimentation durant la course et améliorer la technique en montée en cherchant à dépenser moins d’énergie pour avancer.

Pour finir, encore une fois merci à ceux qui permettent à cette course formidable d’avoir lieu!

Triathlon d’Obernai 2017 – Distance S

Retour sur le triathlon d’Obernai du 4 juin 2017. Publié ici pour en garder une trace dans un espace que je contrôle, écrit le lendemain de la course.

Après une deuxième place aux régionaux routes en senior il y a trois semaines, changement de sport ce week-end en participant au triathlon d’Obernai, distance S, pour découvrir ce format de course. Enchaînement de trois sports : natation, vélo et enfin course à pied. Un beau parcours et une très bonne organisation.

La grande difficulté de la journée s’est situé du côté de la natation; c’est surprenant lorsqu’on ne l’a jamais vécu et bien loin des séances de natation en piscine. Des gens devant, derrière, sur les côtés, des pieds, des bras dans tous les sens. Au niveau ressenti, j’ai l’impression de mettre laisser enfermé dans la première ligne droite et donc de ne pas avoir nagé au mieux de mes capacités. Le passage de la première bouée fut également compliqué à cause d’un effet entonnoir. Au final, mon temps de nage estimé via montre me donne 11:11 pour 500m (en tri-fonction et donc sans combinaison). Ce qui n’est pas si mal pour 10 séances d’entraînement, une discipline que je devrais donc pouvoir améliorer en continuant de pratiquer régulièrement. Après la nage à Benfeld, direction Obernai en vélo pour rallier le lieu de la course à pied en 21km. De très bonne sensation sur cette partie vélo, tant sur le plat, que dans la petite montée vers Heiligenstein, j’en profite pour mettre la gomme et remonter dans le classement. J’atteins Obernai après 44 minutes de vélo environ pour partir à l’assaut du mont national dans une boucle de 5km de course. N’ayant pas effectué d’entraînements spécifiques sur cette discipline, mon objectif était d’adapter l’allure en fonction des sensations. Au final, pas de surprise, je finis mon tour de course à pied en un peu moins de 25 min, ce qui correspond assez bien à mon allure « habituelle » de 5 minutes au kilomètre.

Pour ce premier triathlon, je me classe donc 95e au classement général et 17e de ma catégorie (S2 -> Senior 2?), avec le détail suivant :
Natation (500m) + transition: 13:52 (159)
(A priori natation 11:11, transition 2:41)
Vélo (21km): 44:42 (64, +95)
Transition Vélo – Course: 01:46
Course à pied: 24:36 (127, -37)
Temps Total: 1:24:56

Une jolie course donc, un peu courte peut-être, mais une bonne distance pour découvrir le triathlon et se présenter sans un entraînement spécifique dans les trois disciplines. Bref, une bonne introduction qui donne envie d’augmenter les distances pour passer au format M et aller affronter la montée du mont Saint-Odile. Affaire à suivre…