Modification de l’intégration d’une vidéo (Youtube en particulier)

Dans un article précédent, j’évoquais rapidement le problème des requêtes vers des sites externes pour charger des contenus tels que polices d’écriture, scripts JS, et autres. Je faisais donc remarquer que l’intégration d’une vidéo Youtube dans un article rentrait dans ce cas, et qu’il ne semblait pas y avoir beaucoup de solutions.

Après y avoir réfléchi plusieurs fois depuis, j’ai trouvé une solution qui me convient. Plutôt que d’intégrer toute la vidéo via le mécanisme automatique de WordPress et ainsi obliger les visiteurs à récupérer du script JavaScript sur les serveurs Youtube, j’ai décidé de remplacer le lecteur intégré par une simple image comportant un lien vers la vidéo que je souhaite partager. Ainsi, plus de requête vers les serveurs Youtube de Google, je récupère l’image de la vidéo et la stocke directement sur mon serveur. Ajoutons à cela que si le visiteur souhaite visionner la vidéo, celui-ci sera donc rediriger vers Youtube, mais si celui-ci a bloqué la transmission de l’information referer (le site d’origine sur lequel vous avez cliqué sur le lien), Youtube ne sera pas en mesure de faire le lien entre votre lecture de l’article intégrant la vidéo et le visionnage de celle-ci.

Passons à la pratique. Si je désire intégrer à cet article le clip pour Towers de Bon Iver, découvert par hasard l’an dernier et dont l’url est :

https://www.youtube.com/watch?v=t60roHM1t7o

À l’aide de la console Firefox, j’ai déterminé l’url à appeler pour récupérer l’image de présentation d’une vidéo Youtube, à savoir :

https://i.ytimg.com/vi/<id-vidéo>/maxresdefault.jpg

<id-vidéo> correspond à l’identifiant Youtube de la vidéo présent dans le paramètre v de l’url de la vidéo, à savoir ici t60roHM1t7o, ce qui nous donne donc :

https://i.ytimg.com/vi/t60roHM1t7o/maxresdefault.jpg

Si ce lien ne permet pas de récupérer la miniature de la vidéo, on peut se tourner vers :

https://i.ytimg.com/vi/<id-vidéo>/hqdefault.jpg

Illustration avec la miniature du court métrage Sintel de la Blender Foundation :

https://i.ytimg.com/vi/eRsGyueVLvQ/hqdefault.jpg

Je récupère donc l’image, l’ajoute à la bibliothèque de médias WordPress et l’insère dans l’article. Après avoir trouvé une taille d’affichage correcte, j’édite les paramètres WordPress de l’image dans l’article et en particulier le champ « Légende » qui contiendra « Lien vers la vidéo « Bon Iver – Towers » ». Je modifie également le champ « Lier à », sélectionne « Lien personnalisé » et ajoute dans le champ qui apparaît le lien vers la vidéo. Enfin, je coche « Ouvrir le lien dans un nouvel onglet ». Et voici le résultat :

Lien vers la vidéo « Bon Iver – Towers »

De cette façon, j’évite qu’un visiteur affichant la page soit forcé de charger des scripts en provenance des serveurs Youtube de Google. Seul les lecteurs souhaitant découvrir le contenu de la vidéo pourront alors cliquer sur le lien via l’image. Je laisse maintenant ceux qui le souhaitent faire l’essai du système; bonne découverte musicale !

[Arch Linux] Miniature dans l’explorateur

J’utilise PCManFM comme explorateur de fichiers visuel. La semaine dernière, je me suis intéressé à l’affichage des miniatures dans l’explorateur, élément cosmétique manquant jusqu’à présent. Pour les images, c’est très simple, il suffit d’installer tumbler.

pacman -S tumbler

Du coup, j’en ai profiter pour ajouter la même chose pour les vidéos avec ffmpegthumbnailer.

pacman -S ffmpegthumbnailer

Ce n’est pas grand chose, mais ça apporte un peu de diversité dans l’affichage des dossiers d’images et de vidéos.

Source : Wiki ArchLinux

[ArchLinux] Paquet invalide ou corrompu : réparer Pacman

Dernièrement, j’ai rencontré un problème à la mise à jour d’un ordinateur sous Arch. L’erreur indiquait: « la préparation de la transaction a échoué (paquet invalide ou corrompu) ».

$ sudo pacman -Syu
 :: Synchronisation des bases de données de paquets...
 core est à jour
 extra est à jour
 community est à jour
 :: Début de la mise à jour complète du système...
 erreur : l’ouverture du fichier /var/lib/pacman/local/blender-17:2.78-1/desc a échoué : Aucun fichier ou dossier de ce type
 résolution des dépendances...
 recherche des conflits entre paquets...
 avertissement : les métadonnées pour le paquet blender-17:2.78-1 n’ont pas pu être totalement chargées.
 erreur : la préparation de la transaction a échoué (paquet invalide ou corrompu)

La première étape pour que Pacman accepte d’effectuer la mise à jour du système consiste à retirer le paquet posant problème, ici blender.

sudo pacman -R blender

Une fois le paquet retiré, on peut procéder à la mise à jour.

sudo pacman -Syu

Ou pas, puisque j’obtiens cette fois des erreurs de conflits de fichiers :

erreur : la validation de la transaction a échoué (conflit de fichiers)
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans-mono.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-serif.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/57-dejavu-sans-mono.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/57-dejavu-sans.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 ttf-dejavu : /etc/fonts/conf.d/57-dejavu-serif.conf est déjà présent dans le système de fichiers
 Des erreurs se sont produites, aucun paquet n’a été mis à jour.

Dans ce cas précis, la procédure à suivre consiste à vérifier pour chaque fichier, si celui-ci est utilisé par l’un des paquets du système.

$ sudo pacman -Qo /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans-mono.conf
 erreur : aucun paquet ne contient /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans-mono.conf

Une fois assuré que le fichier est inutilisé, on le renomme pour en conserver un exemplaire, au cas où. D’après la documentation, celui-ci sera nettoyer lors de la mise à jour.

$ sudo mv /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans-mono.conf /etc/fonts/conf.d/20-unhint-small-dejavu-sans-mono.conf.save

Une fois ces opérations effectuées pour chacun des fichiers posant problème, on peux relancer à nouveau le processus de mise à jour.

sudo pacman -Syu

Cette fois, les paquets sont mis à jour correctement, tant mieux! En me basant sur ce que j’ai lu, il semble que l’erreur « paquet invalide ou corrompu » apparaisse dans différents cas de figure. Si l’erreur devait réapparaître, il n’est donc pas exclu de devoir trouver une autre solution pour la résoudre.

Apache, WordPress et redirections

Pour bien commencer l’année 2017, j’ai décidé de remettre le nez dans la configuration Apache du site. Lorsque j’avais installé WordPress pour créer Unicoda en 2012, j’avais renseigné les deux paramètres « Adresse web de WordPress (URL) » et « Adresse web du site (URL) » dans les réglages généraux avec « http://www.unicoda.com ». Du côté de la conf Apache, j’avais indiqué que le serveur répondrai avec le contenu du WordPress pour unicoda.com et www.unicoda.com bien entendu.

Un beau jour, j’ai fini par remarquer qu’en tentant d’accéder au site via unicoda.com, j’étais redirigé vers www.unicoda.com. Cette redirection étant effectuée par WordPress lorsque celui-ci constate que l’url ne correspond pas à l’adresse configurée. Autant vous dire que celle-ci n’était pas des plus rapides. J’ai donc décidé en ce début d’année d’améliorer le processus de redirection en l’effectuant directement au niveau d’Apache.

En modifiant mes fichiers de configuration, j’ai donc ajouté une redirection de unicoda.com vers www.unicoda.com sur les deux protocoles http et https. Désormais, j’ai donc un virtualhost spécifique pour unicoda.com, en lieu et place d’une déclaration comme « ServerAlias » de www.unicoda.com dans un seul fichier de configuration. Le résultat est sans appel puisque la redirection prend désormais 100 ms environ alors qu’elle était de l’ordre de la seconde avant. Si je me base sur un test effectué via gtmetrix, on passe de 2,57 s à 325 ms, presque un facteur 8 (7,9) ! Le gain en rapidité n’est donc pas négligeable.

Pour ce qui est de la redirection http, la configuration est relativement simple :

<VirtualHost *:80>
    ServerName unicoda.com
    Redirect permanent / http://www.unicoda.com
</VirtualHost>

Et enfin, cerise sur le gâteau, l’opération s’est déroulé sans accro après rechargement de la nouvelle configuration par le processus Apache. En  somme, c’est donc une année 2017 qui commence plutôt bien.

Pourquoi j’ai migré ma boîte mail

Pendant longtemps, mon adresse mail principale a été gérée par le FAI de la famille; une adresse en @neuf.fr en l’occurrence. J’ai jonglé et jongle encore entre plusieurs adresses mails, en fonction des cas et des besoins. Je crois que j’ai pris conscience de l’importance de l’adresse mail que l’on communique (la principale, pas celle pour le spam), le jour où, en pleine recherche de stage, le serveur mail de mon école d’ingénieur s’est écroulé et est resté inaccessible pendant une petite semaine. Pas terrible, lorsque l’adresse mail qui figure sur votre CV retourne un mail d’erreur technique. On reste heureusement joignable par l’intermédiaire plus traditionnel du téléphone. Bref, dans les deux jours qui suivaient, j’avais changé l’adresse mail de mon CV par mon adresse principale FAI.

Et voilà qu’il y a de cela deux années, la question est revenue sur le devant la table. Après avoir repris le contrôle sur un certain nombre de mes données en hébergeant mes propres services, je me suis tourné vers le problème de l’adresse mail. Il faut savoir qu’en France, une adresse FAI n’est pas immuable. Tant qu’on reste chez ce FAI, pas de problème, mais dès lors que l’on résilie son abonnement, les risques apparaissent. En effet, en cas de résiliation, le fournisseur a l’obligation légale de maintenir l’accès à l’adresse pour une durée de 6 mois. Après 6 mois, la décision de conserver l’adresse mail ou de la supprimer pour pouvoir la réattribuer est à la discrétion de l’opérateur. En règle générale, les pratiques diffèrent donc d’un fournisseur à l’autre, certains garantissent la pérennité de l’adresse sans limite de temps, d’autres avec condition « d’activité » par période de 6 mois. Il est donc préférable d’éviter d’utiliser une adresse mail FAI comme adresse principale de contact, sachant que l’on peut être amené à changer de fournisseur pour l’une ou l’autre raisons.

Se pose également la question de la confiance. Bien évidemment, les mails que nous envoyons transitent en clair sur le réseau, et si les communications peuvent être éventuellement chiffrés entre les serveurs par lesquels le mail passera, celui-ci reste en clair au niveau de chaque serveur le temps d’être transféré vers le serveur suivant. On s’intéresse davantage ici à la confidentialité des données. En clair, dans quelle mesure faisons-nous confiance à l’hébergeur de notre adresse pour que celui-ci ne consulte pas le contenu de nos mails entrants et sortants; comme le fait Google à l’aide d’algorithmes pour proposer de la publicité ciblée dans son interface web ?

Ayant réfléchi à de nombreuses reprises, à l’hébergement de mon propre serveur mail, mais l’ayant toujours repoussé pour divers raisons (relative complexité, gestion du spam, mise en liste blanche de l’IP du serveur, redondance en cas de panne ou d’indisponibilité…), je me suis tourné vers une solution intermédiaire : prendre un nouveau nom de domaine chez un hébergeur proposant une solution mail associée. Ainsi, j’obtiens le premier maillon, le nom de domaine et peux par la suite rediriger les mails vers mon propre serveur. J’ai donc enregistré un nom de domaine chez Gandi puisque leur offre inclut la possibilité de créer 5 boîtes mail pour 1Go d’espace total partagé, redirection, alias, antivirus et anti-spam, avec possibilité de passer sur une offre payante spécifique pour le mail. Cette solution permet également d’envisager si nécessaire, le passage vers une offre payante chez ProtonMail, avec gestion de nom de domaine personnalisé.

Voici quelques points que j’ai noté pour mon changement d’adresse mail :

  • Ne pas se précipiter, prendre son temps. Cela ne sert à rien d’espérer tout changer en quelques jours, il faudra du temps pour s’assurer que nos contacts utilisent notre nouvelle adresse.
  • Migrer progressivement tous les comptes vers la nouvelle adresse. En effectuant la migration sur plusieurs mois, on constate au fur et à mesure quels services ne disposent pas de la nouvelle adresse.
  • Éventuellement et si possible, mettre en place un message de réponse automatique sur l’ancienne adresse pour indiquer le changement d’adresse.

Par ailleurs, ce travail de migration se trouve grandement simplifié lorsqu’on possède déjà la liste de ses comptes dans un Keepass ou équivalent. On connaît alors tous les endroits où le changement d’adresse est à effectuer; mais en contrepartie, toutes les entrées utilisant l’ancienne adresse sont à mettre à jour.

La question essentielle à se poser me semble être : « A qui puis-je faire confiance pour gérer mes mails et dans quelle mesure ? ».

PS: Reste toujours le même problème que si l’un de nos contacts à son adresse chez un fournisseur auquel nous ne faisons pas confiance, celui-ci dispose tout de même d’une copie de nos échanges. (A moins de chiffrer évidemment).