gpg et pinentry

J’ai réalisé une modification du paramètre pinentry-program du côté de mon fichier de configuration de l’agent gpg à savoir ~/.gnupg/pgp-agent.conf :

# Ancienne valeur :
# pinentry-program /usr/bin/pinentry-curses
# Nouvelle valeur :
pinentry-program /usr/bin/pinentry

Ceci a pour effet d’utiliser le pinentry par défaut, soit pinentry-gtk-2 dans mon cas. J’effectue ce changement, car pinentry-curses n’arrive pas à s’afficher correctement si le déclencheur n’est pas une application lancée dans un terminal. J’ai notamment rencontré des problèmes au démarrage de Webstorm, lorsque celui-ci lance des commandes git en arrière plan pour rechercher d’éventuelles nouveautés. Si un terminal était déjà ouvert, l’interface curses y apparaissait, mais impossible d’y saisir correctement le PIN. Problème similaire en testant passmenu: pas d’affichage de l’interface.

Une fois la modification de configuration effectuée, on redémarre notre agent :

gpg-connect-agent reloadagent /bye

Formatage de code avec husky et prettier

Petit point rapide pour la mise en place d’un formatage automatique des portions de code modifiées au moment du commit (en environnement JS : Angular/Node).

Installation des dépendances :

npm install --save-dev husky prettier precise-commits

Configuration à ajouter dans package.json :

"husky": {
"hooks": {
"pre-commit": "precise-commits"
}
},

À noter que prettier n’arrive pas toujours à formater un extrait de fichier JSON, l’intérêt de precise-commits peut s’en voir grandement diminuer si le projet contient de nombreux fichiers JSON régulièrement modifiés.

Ajout du champ Certification Authority Authorization (CAA) à la zone DNS

Je m’étais intéressé il y a de cela plusieurs semaines aux entêtes de sécurité du protocole http et j’en avais également profité pour regarder du côté de la zone DNS. Je m’étais donc occupé d’ajouter un champ CAA, pour Certification Authority Authorisation à la zone DNS de mon domaine.

Quelques mots sur le champ en question. Le but est d’indiquer publiquement quelles autorités de certification sont aptes à générer un certificat pour le domaine concerné (zéro, une ou plusieurs). Si une tentative de génération d’un certificat devait être tenté par une autre autorité, celle-ci devrait échouer car ne figurant pas comme autorité autorisée. A condition bien sûr que l’autorité de certification prenne en compte le champ CAA et le respecte. L’objectif étant de réduire le risque que quelqu’un demande et obtienne un certificat pour votre domaine sans y être autorisé.

Pour la mise en place sur unicoda.com, cela nous donne la configuration suivante :

Trois paramètres possibles: issue, issuewild et iodef. Dans l’ordre, issue restreint la génération des certificats pour le domaine, issuewild restreint la génération de certificat « wildcard » (et ignore tout autre champ comportant issue). Enfin, iodef permet de spécifier un moyen de communication (mailto, http ou https) pour signaler une violation du champ CAA.

Pour davantage d’informations, rien de mieux que d’aller lire directement la RFC : RFC 6844. On peut également consulter les explications de Let’s Encrypt.

Procédure de restauration de sauvegarde… Surprise !

Depuis plusieurs mois donc, mes services auto-hébergés sont sauvegardés quotidiennement de façon automatique et incrémentale. Je suis en théorie protégé contre la perte de mes données en cas de panne matérielle du support de stockage de mon serveur. Ça, c’est la théorie, il me restait en l’occurrence à valider le processus de sauvegarde en m’assurant de la façon de restaurer les données.

J’ai donc commencé ces derniers jours l’écriture d’un script ansible permettant de redéployer automatiquement l’ensemble de mes services sur un nouveau serveur si besoin. L’occasion rêvée de vérifier que la restauration de sauvegarde fonctionne correctement.

Après configuration de duplicity sur la nouvelle machine, je tente donc de restaurer un fichier pris au hasard:

duplicity restore --file-to-restore path/to/wallabag/vendor/jdorn/sql-formatter/LICENSE.txt -t now cf+hubic:// test/LICENSE-restored.txt

J’obtiens une erreur dès les premières tentatives : No backup chains found, et lis au détour d’une page web qu’il faut à priori effectuer un list-current-files au préalable. Il faudra que je vérifie cette information lors du test réel de mon script sur un système vierge. Je découvre donc que duplicity récupère dans un premier temps tous les fichiers manifest. La récupération des fichiers se poursuit, et c’est le drame :

Giving up after 1 attempts. NoSuchObject: Object 'duplicity-inc.20180212T113006Z.to.20180213T113007Z.manifest.gpg' doesn't exist (HTTP 404)

L’un des fichiers n’est pas renvoyé par hubiC. Il est néanmoins visible dans l’interface, mais impossible de le récupérer, la requête effectuée par l’interface web retourne elle aussi une mauvaise erreur 404. Ce problème de manifeste manquant concerne une chaîne secondaire, mais impacte malheureusement l’ensemble de la collection. Impossible de restaurer les données via duplicity…

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Sauvegarde distante avec duplicity

Suite à la migration de la majorité de mon nuage de services vers mon réseau en passant à l’auto-hébergement, la question de la sauvegarde des données est devenue cruciale. Côté cahier des charges, les principaux critères retenus étaient les suivants :

  • Sauvegarde externe géographiquement
  • Automatique
  • Chiffrée

Après de nombreuses recherches, j’ai décidé d’utiliser duplicity pour réaliser la sauvegarde et le service hubiC d’OVH pour le stockage des données sauvegardées. Voici donc la procédure utilisée pour mettre en place une sauvegarde incrémentale quotidienne, avec sauvegarde complète à intervalle régulier.

Pour commencer, il convient d’installer les composants nécessaires:

sudo aptitude install duplicity python-pip python-dev gcc
sudo pip2 install pyrax

Ayant décidé d’envoyer les sauvegardes dans mon espace hubiC, et afin de permettre à duplicity de communiquer avec hubiC, il faut au préalable autoriser l’application dans l’interface web du service. On va donc créer une nouvelle application, renseigner un nom, duplicity par exemple, et un domaine de redirection valant http://localhost/. On note ensuite les paramètres « Client ID » et « Client secret » qui serviront pour paramétrer la connexion à hubiC sur la machine source.

Le paramétrage s’effectue dans le fichier ~/.hubic_credentials :

[hubic]
email = your_email
password = your_password
client_id = api_client_id
client_secret = api_secret_key
redirect_uri = http://localhost/

On limite ensuite les droits liés au fichier:

chown 600 ~/.hubic_credentials

A ce stade, on peut faire un premier test afin de valider la configuration, par exemple, sauvegarder le répertoire test dans le conteneur test qui sera accessible à l’adresse suivante: https://hubic.com/home/browser/#test.

duplicity test cf+hubic://test

Pour lister le contenu du répertoire distant, la commande dédiée est:

duplicity list-current-files cf+hubic://test

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