Citations [5] – Arthur C. Clarke

Voilà pourquoi nous devons prendre notre avenir en main. Nous ne pouvons demander aux puissances qui ont créé ce monde miniature de nous protéger contre nos erreurs. Il faut nous comporter dans le Nouvel Éden comme si nos enfants et nous devions y vivre à jamais. Nous portons la responsabilité de faire en sorte que la vie soit agréable en ce lieu tant pour nous que pour nos descendants.
Pour cela, il convient de relever de nombreux défis. Remarquez que je parle de « défis » et non de « problèmes ». La solidarité nous permettra de surmonter cette crise si nous tenons compte des conséquences à long terme de nos actes. Mais si nous ne pensons pas à l’avenir et à nos enfants, nous courons à la catastrophe.
[…]
Étant donné que la plupart des scientifiques pensent que le dérèglement des conditions climatiques constaté au cours des quatre derniers mois est dû à une forte augmentation de la teneur en gaz carbonique et en suies de l’atmosphère, mon gouvernement a présenté des propositions pour les réduire. Malheureusement, toutes ses suggestions ont été rejetées par le Sénat.
La suppression progressive des cheminées – qui n’ont ici qu’un rôle de pur agrément – a été qualifiée d’« atteinte aux libertés individuelles ». Le projet de réimplantation d’une partie du réseau de C.G. pour compenser le déboisement de certains secteurs de la forêt de Sherwood et de la campagne a connu le même sort. Pourquoi? L’opposition estime que l’énergie requise pour alimenter ces convertisseurs imposeraient à la population des privations intolérables.
Mesdames et messieurs, il est ridicule de nous voiler la face et d’espérer que notre écosystème retrouvera par miracle son équilibre. Reporter à plus tard la mise en application de telles mesures nous contraindra à en imposer un jour de bien plus draconiennes. Croire que nous finirons par découvrir comment modifier les logiciels des extraterrestres pour que le système puisse fonctionner correctement malgré la pollution de l’atmosphère est irréaliste. Nous commettons une fois de plus le péché d’orgueil !

Les jardins de Rama, Arthur C. Clarke

On dit chiffrer (!)

Je lisais cet été le roman Légion: A fleur de peau de Brandon Sanderson. Pas spécialement long, 222 pages, mais divertissant. A la lecture, plusieurs passages m’ont interpellé, puisque la traduction française n’utilise pas les termes corrects pour parler de chiffrement. Extrait page 59:

Tous les gens qui travaillent ici sont censés crypter les données qu’ils stockent dans leurs cellules. Vous avez entendu parler des masques jetables ? – Bien sûr, répondis-je. C’est un système de cryptage aléatoire qui nécessite une clé unique pour le décoder. Il est censé être incassable. – Mathématiquement, c’est la seule forme de cryptage incassable, précisa Yol. […] La politique de l’entreprise insistait sur ce cryptage – avant d’injecter des données dans leur corps, ils les cryptaient à l’aide d’une clé unique. Ensuite, pour lire ces données, il fallait disposer de cette clé. Malheureusement, nous ne savons pas celle dont Panos s’est servi. – A supposer qu’il se soit conformé à cette politique et qu’il ait bien crypté les données.

Plus loin page 61 :

Trouver la clé de décryptage ne suffira pas, lança Yol derrière moi. Nous ignorons combien de copies il en existe – à supposer même que Panos ait suivi le protocole de cryptage.

Vous l’aurez compris, des données ont disparu et le narrateur est chargé de les retrouver. Celui-ci va donc se documenter sur la cryptographie, nous pouvons donc lire à la page 72 :

Les deux disciplines évoluaient dans le même domaine, et certains des livres que j’avais parcourus évoquaient des méthodes de déchiffrage consistant à remarquer les changements qui pouvaient survenir dans une écriture et comment, par exemple, la façon d’orienter les barres de ses t pouvait transmettre des informations cachées.

Les deux disciplines évoquaient ici sont, vous l’aurez peut-être deviné, la graphologie et la cryptographie. Le mot qui interpelle ici est déchiffrage, néanmoins, notre site de référence chiffrer.info ne précise rien à son sujet. Si chiffrage est bien sûr exclu, il peut sembler logique qu’il en soit de même pour déchiffrage. Sur ce point, le dictionnaire de l’Académie Française ne semble pas le connaître, je pense que nous pouvons donc lui préférer le terme de déchiffrement.

Le terme revient à la page 181 :

Ton frère possédait une clé de déchiffrage, déclarai-je, qui permettrait de décrypter les informations stockées dans son corps.
[…]
– Une clé de déchiffrage ?

Rebelote page 218, il faut noter tout de même le bon usage ici du terme « déchiffrer ». Attention, texte très tronqué pour éviter au maximum tout indice quant au dénouement :

Mais j’ai terminé de déchiffrer ça.
[…]
La […] clé […] destinée à décrypter les données […].[…], crypté lui aussi.

Pour terminer cet article, voici donc les passages ci-dessus modifiés pour utiliser les termes corrects :

  • Page 59

    Tous les gens qui travaillent ici sont censés chiffrer les données qu’ils stockent dans leurs cellules. Vous avez entendu parler des masques jetables ? – Bien sûr, répondis-je. C’est un système de chiffrement aléatoire qui nécessite une clé unique pour le décoder. Il est censé être incassable. – Mathématiquement, c’est la seule forme de chiffrement incassable, précisa Yol. […] La politique de l’entreprise insistait sur ce chiffrement – avant d’injecter des données dans leur corps, ils les chiffraient à l’aide d’une clé unique. Ensuite, pour lire ces données, il fallait disposer de cette clé. Malheureusement, nous ne savons pas celle dont Panos s’est servi. – A supposer qu’il se soit conformé à cette politique et qu’il ait bien chiffré les données.

  • Page 61

    Trouver la clé de déchiffrement ne suffira pas, lança Yol derrière moi. Nous ignorons combien de copies il en existe – à supposer même que Panos ait suivi le protocole de chiffrement.

  • Page 72

    Les deux disciplines évoluaient dans le même domaine, et certains des livres que j’avais parcourus évoquaient des méthodes de déchiffrement consistant à remarquer les changements qui pouvaient survenir dans une écriture et comment, par exemple, la façon d’orienter les barres de ses t pouvait transmettre des informations cachées.

  • Page 181

    Ton frère possédait une clé de déchiffrement, déclarai-je, qui permettrait de déchiffrer les informations stockées dans son corps.
    […]
    – Une clé de déchiffrement ?

  • Page 218

    Mais j’ai terminé de déchiffrer ça.
    […] La […] clé […] destinée à déchiffrer les données […].
    […], chiffré lui aussi.

[Nas 3/x] Et un disque défectueux ! Un !

Dans l’article précédent, j’évoquais quelques étapes de préparation du NAS et l’installation d’OpenMediaVault. Une fois ces étapes effectuées, je me suis donc tourné vers la mise en place des disques durs de données.

J’ai décidé de commencer doucement et j’ai choisi deux disques Western Digital Red 1 To. Afin d’éviter d’avoir deux disques provenant d’un même lot et ainsi réduire les risques de défaillance simultanée, je me suis procuré les disques auprès de deux enseignes différentes. L’un en Allemagne chez MediaMarkt, l’autre chez Amazon.

Une fois les disques en ma possession, quelques coups de tournevis pour monter le support et je charge les disques dans le NAS éteint. Démarrage. Authentification. Arrivé sur l’interface du NAS, je vérifie les disques détectés par le système : j’en vois bien trois, mes deux disques de 1 To et le SSD. Pas de problème à priori. Je clique donc sur le menu gestion du RAID pour configurer un raid miroir sur les deux disques. Bouton créer; je complète la configuration du périphérique RAID, clique sur enregistrer, et là, c’est le drame.

Rien ne se produit… Je devrais avoir un état d’avancement de la construction du RAID, rien. Pourtant, après investigation, le RAID semble avoir été initialisé. Dans le doute, je redémarre le NAS… Le système boot, puis affiche des lignes d’erreurs, avant de continuer à démarrer. L’un des disques semble avoir des problèmes.

Lignes d'erreur au démarrage
Lignes d’erreur au démarrage

Je tente alors de diagnostiquer le problème. La question que je me pose est la suivante : « Mon disque est-il défectueux depuis son acquisition ou, une erreur lors de la création du RAID peut-elle avoir entraînée une corruption d’un secteur ? Bref, le problème est-il corrigeable ou non ? ». Pour essayer de répondre à ces interrogations, je vais exécuter des tests SMART pour tenter de déterminer précisément l’état du disque. Pour cela, je me tourne sous GNU/Linux vers Smartmontools avec la commande :

smartctl -i /dev/sdX

Je n’ai pas sauvegardé les résultats des différentes commandes. Globalement, ce que j’apprends et comprends dans les informations retenues, c’est que mon disque fonctionne (tourne), mais que le taux d’erreur est impressionnant et qu’il ne semble pas être en mesure de lire un seul secteur. Je tente donc de lancer des tests plus poussés, un long puis un cours en arrière plan :

smartctl -t short /dev/sdX
smartctl -t long /dev/sdX

Puis une heure plus tard, je regarde les résultats :

smartctl -a /dev/sdX

Pas de chance, les deux tests sont en erreur et n’ont pas réussi à finir. Pas beaucoup plus avancé, sinon que ça ne marche vraiment pas. En faisant des recherches sur le web pour essayer de comprendre, je tombe sur la question ATA drive is failing self-tests, but SMART health status is ‘PASSED’. What’s going on? soit en français, les tests sont en erreur, le status de santé du disque est « ok », que ce passe-t-il ? D’après ce qui est écrit en réponse, j’en déduis qu’écrire une donnée sur le disque pourrait forcer une réallocation de secteur endommagé s’il y en a un présent ou permettre d’écrire une donnée « cohérente ».

Mon disque ne contient pas de système de fichier, un certain nombre de solutions proposées tombent à l’eau. En dernier recours, je tente de réécrire des données aléatoires sur l’ensemble du disque avec :

dd if=/dev/urandom > /dev/sdX

Cela semble fonctionner, ça mouline, c’est long. Les tests ayant incriminé un secteur proche du début du disque, je coupe la commande à la moitié pour gagner du temps. Redémarrage, mais pas d’amélioration. À ce stade, j’en conclue que le disque est défectueux et qu’il va donc falloir tenter de le faire remplacer. Le disque concerné est celui en provenance d’Amazon. J’étudie leur politique de retour, ça semble plutôt facile et ils n’ont pas l’air de chipoter.

Avant de me résigner à renvoyer le disque, je décide de le tester une dernière fois avec les outils de tests du constructeur. Celui de Western Digital n’est disponible que sous Windows et le disque doit être monté en SATA; pas possible d’utiliser un connecteur USB, le disque n’est pas reconnu. Les résultats sont les suivants :

Western Digital Logo

Test Option: QUICK TEST
 Model Number: WDC WD10EFRX-68FYTN0
 Unit Serial Number: WD-WCC4J4VZKS2H
 Firmware Number: 82.00A82
 Capacity: 1000.20 GB
 SMART Status: PASS
 Test Result: FAIL
 Test Error Code: 06-Quick Test on drive 4 did not complete! Status code = 07 (Failed read test element), Failure Checkpoint = 97 (Unknown Test) SMART self-test did not complete on drive 4!
 Test Time: 17:54:31, August 01, 2016

Ce n’est pas mieux. Le contrôleur RAID du NAS, les outils de diagnostic Western Digital, Smartmontools, tous indiquent que le disque n’a jamais fonctionné correctement. Je renvoie donc le disque et demande son remboursement. Quitte à devoir en obtenir un nouveau, je préfère qu’il n’arrive pas par transporteur et lui éviter les chocs. Je me tourne donc vers materiel.net et leur boutique proche de Strasbourg qui indique que le disque est en stock pour quelques euros de moins.

Bref, achat direct d’un nouveau disque dur le lendemain et montage dans le NAS, et cette fois ça y est, la construction du RAID démarre. Je retiendrai qu’acheter un disque dur par correspondance n’est pas une bonne idée, on peut avoir de la chance ou pas, mais il est probable que le disque aura subi de nombreux chocs durant le transport. J’ai voulu essayer, je suis fixé.

 

Les sources d’informations utilisées durant mes recherches :
https://www.thomas-krenn.com/en/wiki/SMART_tests_with_smartctl
http://www.linuxtechi.com/smartctl-monitoring-analysis-tool-hard-drive/
https://wiki.archlinux.org/index.php/Securely_wipe_disk#Non-random_data
https://www.smartmontools.org/wiki/FAQ#ATAdriveisfailingself-testsbutSMARThealthstatusisPASSED.Whatsgoingon
https://www.smartmontools.org/browser/trunk/www/badblockhowto.xml
https://wiki.archlinux.org/index.php/RAID
https://wiki.archlinux.org/index.php/S.M.A.R.T.
https://unix.stackexchange.com/questions/113737/does-my-hard-drive-have-bad-sectors-or-not

[Roller] Deux années déjà

Je délaisse aujourd’hui la technique pour parler de sport et faire un rapide bilan de mes deux premières saisons en club (2014-2015 et 2015-2016).  C’est donc de roller qu’il va être ici question et plus précisément de la discipline vitesse (Inline Speed Skating dans la langue de Shakespeare).

Comme beaucoup, j’ai commencé à faire du roller dès l’enfance, un loisir comme un autre, une façon de s’amuser et de se dépenser en tournant dans le quartier ou en slalomant entre des plots. De moins en moins régulièrement avec les années pour arriver à une pratique « anecdotique » pendant mes années d’études supérieures. Tout va pourtant changer avec mon stage de fin d’étude en 2014, celui-ci m’ayant conduit à Lyon.

J’avais entendu parler je ne sais comment des randonnées roller du vendredi soir, mes rollers étaient donc du voyage. Après une première semaine de travail, le vendredi soir arrivait enfin et je me rendis donc place Bellecour pour participer à la rando organisée par Génération Roller. Au programme en ce début du mois de février, deux boucles d’environ 10 puis 20 km. La première boucle était bien entamée lorsque je croisai par hasard mon tuteur de stage avec un gilet jaune, coïncidence, il avait l’habitude de staffer tous les vendredis. En tout cas, je m’ennuyai un peu sur cette première boucle, ça avançait mais sans plus. Au retour place Bellecour, je n’hésitai donc pas à repartir pour la deuxième boucle dès qu’on me le proposa. Je n’avais pas idée de ce qui m’attendait.

Nous étions une petite vingtaine à prendre le départ et ça roulait déjà plus vite, je perdis rapidement plusieurs mètres et me retrouvai avec le (staffeur) orange de queue. La rando faisait des pauses de temps en temps pour que je puisse raccrocher. Pour cette deuxième boucle, nous prenions de la hauteur en direction de Rillieux-la-Pape. A la moitié du parcours, je déclarai temporairement forfait et montai dans le camion pour me reposer. Mon manque d’entraînement et le petit diamètre de mes roues n’aidait en rien. Après une vingtaine de minutes, on annonça une descente. Je profitai donc d’une pause pour descendre du camion et rejoignis les autres patineurs. Je ne voulais pas manquer la descente après être venu à bout de la montée. Je reçus quelques conseils pour bien aborder la descente à venir puis nous repartîmes. Le reste de la rando se passa bien, j’étais épuisé mais le rythme était moins soutenu dans Lyon centre. Je rejoignis enfin mon appartement à minuit passé; exténué mais satisfait.

Cette première rando marque le début de mon retour vers le roller. Les semaines suivantes, j’y retourne, à la quatrième rando, je participe à l’encadrement et intègre le staff. Je continue comme ça jusqu’à l’issue de mon stage, passant à des roues de diamètre 100mm au passage. Au milieu de l’été, retour dans mon Alsace natale. Je trouve un club à Strasbourg que j’intègre à la mi-septembre, après avoir participé au semi-marathon de l’EO-Race dans l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim. Première expérience de course, premier peloton pour un temps honorable de 52’32 à l’arrivée.

Puis le temps suit son cours, je me dote de patins de vitesse en janvier 2015. Découverte de nouvelles sensations, la platine prend quelques centimètres pour être en mesure d’accueillir des roues de 110mm. Je commence par un diamètre intermédiaire de 105mm. L’année 2015 sera marquée par mes premières compétitions et la découverte de différents formats de course de la discipline avec notamment : 24H, 6H et marathon. Viens ensuite 2016 avec la découverte du format indoor et Open route sur circuit.

Résumé des compétitions:

2014 :
EO-Race, Semi-Marathon, 00:52:32, 36e

2015 :
24H du Mans Roller, équipe endurance à 5, ~43e place
6H roller de Colmar, équipe mixte à 5, 2e place
6H roller de Strasbourg, équipe mixte de 5, 3e place
Vainqueur du challenge 6H Alsace
Marathon roller de Berlin,

2016 :
Indoor Héricourt
Roll’Verte
Open route Rixheim
24H Roller du Mans, Team Alsace, équipe de 10, 10e au général, 6e Prestige
6H roller de Strasbourg, équipe mixte à 5, 2e place
Marathon Roller de Berlin, 1’25’

En deux ans, j’ai pu découvrir un sport que j’affectionne. Si aux premiers abords cela semble simple, on se rend vite compte en pratiquant que la technique est primordiale et fait une grande différence (comme dans tous les sports finalement). Bien qu’ayant commencé tardivement le roller vitesse en comparaison des plus jeunes croisés en compétition et qui finissent inlassablement par me distancer, les progrès sont là et bien visible. J’apprécie donc d’avoir cette marge de progression devant moi, qui me poussent à m’améliorer, à corriger mes défauts pour tendre vers le geste optimal.

[NAS 2/x] Installation

Dans le premier article de cette série, je vous annoncais que j’avais choisi le HP Proliant MicroServer Gen8 pour en faire un NAS. Une fois la machine reçue, il convient de faire quelques adaptations pour rendre son utilisation, et son administration, plus agréable. Pour ces quelques opérations, je me suis à nouveau basé sur l’article très complet de L’Atelier du Geek traitant de l’installation d’OpenMediaVault sur cette machine.

En partant des informations de l’article, je me suis moi aussi doté d’un câble SATA, d’un câble adaptateur d’alimentation floppy vers SATA et d’un disque SSD sur lequel sera installé le système.

nas_1
Le disque SSD placé sur le haut du NAS

On connecte le câble d’alimentation sur une broche d’alimentation libre et au SSD. Pour le câble SATA, rien de bien compliqué, la machine dispose d’un port libre sur l’un de ses côtés. En mettant en place les différents éléments, j’ai constaté que la machine semble également disposer d’un emplacement pour carte SD. Il pourrait donc être intéressant d’effectuer l’installation du système sur une carte SD, plutôt que sur le disque SSD. Ainsi, le pourcentage d’utilisation de l’espace disque serait bien plus optimisé qu’avec le SSD où plusieurs dizaines de gigaoctets sont inutilisés.

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Câble SATA connecté sur le port libre de la carte mère

Au niveau matériel, notre NAS est donc prêt à fonctionner. Il reste une petite subtilité à effectuer afin de s’assurer que le NAS démarrera sur le SSD. Pour cela, il convient de créer un Array RAID contenant notre disque et de demander au BIOS de booter dessus. Voir l’étape 2 de l’article de L’Atelier du Geek pour tous les détails.

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Préparation du boot sur le SSD

Une fois ces opérations effectuées, on peut se tourner vers l’installation du système d’exploitation du NAS. J’ai moi aussi choisi OpenMediaVault. On récupère l’ISO, un coup de dd pour créer une clé USB d’installation et le tour est joué, l’installation peut commencer.

Pas de difficultés particulières de ce côté là, des questions classiques pour qui aura déjà installé un système GNU/Linux. Une fois l’installation terminée et le NAS éteint, on peut se tourner vers la mise en place des disques de données.