[Android] Flasher le recovery avec fastboot

Un grand nombre de site préconise d’utiliser une application disponible sur le PlayStore pour flasher le recovery d’un téléphone Android.

Ce que peu d’entre eux précisent, c’est qu’il est possible de réaliser cette opération directement en ligne de commande avec fastboot. Une fois l’appareil en mode « bootloader », il est donc possible d’utiliser la commande suivante (Exemple générique pour TWRP) :

fastboot flash recovery twrp-2.8.x.x-xxx.img

La dernière version de TWRP pour le Sony Xperia Z1, nom de code honami est ici : twrp-3.0.2-0-honami.img.

Écrire et publier

Mon rythme de publication a baissé. C’est un fait. En regardant de très loin, je constate que cela coïncide assez avec mon entrée dans « le monde du travail ». Ce n’est pas le seul facteur. Étant arrivé à mettre en place un « nuage » de service informatique qui me satisfait, j’expérimente moins. Autre raison, je me suis découvert une nouvelle passion (je crois que le qualificatif est mérité) : le roller de vitesse. Il faudra aussi que je me penche un jour sur l’impact de mon emploi sur ma passion de l’informatique. Mon introduction s’allonge. Les préoccupations changent, les centres d’intérêt évoluent.

Jusqu’à présent, j’ai publié ici une majorité de contenu technique en lien avec l’informatique. La question que je me pose aujourd’hui pourrait se résumer à : « Quels sujets ont leur place ici ? ». Qu’est-ce qui a sa place où ? Ce qui est certain, c’est que je souhaite pouvoir m’éloigner de la technique pure, ouvrir vers des questions plus générales, pas forcément liées à l’informatique. On s’approche de la notion de « ligne éditoriale », terme trop professionnel, mais qui résume l’idée.
C’est davantage un joyeux bazar qui règne, constitué de billets écrits en fonction des envies du moment. Indirectement, c’est se censurer ou se faire plaisir; ( (re)trouver le plaisir d’écrire, comme forme de dialogue interne avec soi-même).

En toile de fond, se joue également la question de la propriété des données, de la fragmentation de la production numérique et du contrôle (relatif) sur celle-ci. En l’occurrence, lorsque après une compétition, je relate mon expérience via les réseaux sociaux, ne serait-il pas préférable de publier ici et de partager le lien. Est-ce que je veux que mon contenu soit fragmenté sur Twitter, introuvable sur Facebook, … etc. Les outils que j’utilise sont-ils adaptés ?
À ce sujet, j’ai découvert par hasard le principe POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere) que l’on pourrait traduire en français de la manière suivante : publier sur son propre site, transmettre ailleurs. L’idée est donc de conserver ses données telles que articles, notes, liens, etc sur son propre espace plutôt que dans les silos et d’automatiser si besoin la transmission du contenu vers les dits silos soit en totalité, soit partiellement, mais toujours en liant ce contenu à la source principale.
Personnellement, je trouve l’idée particulièrement attirante puisqu’elle s’inscrit dans la continuité de ce que j’ai souhaité construire lorsque j’ai enregistré le nom de domaine unicoda.com . Le partage automatique vers les silos ne me semble pas indispensable, en revanche, conserver la donnée sur mon espace et faire la liaison vers ce contenu ailleurs me semble idéal.

On peut également s’interroger sur notre rapport au temps. Indéniablement, écrire, structurer sa pensée, laisser mûrir ses idées, vérifier ses affirmations, … requiert du temps. Du temps que tente de nous voler divers multinationales (Facebook, Twitter, la TV, les séries, …). Ce n’est pas que le temps passé dans ces activités soit forcément mauvais ou forcément perdu. Le problème est du côté de l’économie de l’attention, qui tend à construire chaque outil, chaque objet, de telle sorte que notre esprit revienne le plus souvent possible vers lui et y reste le plus longtemps possible. Il convient d’occuper la populace pour l’empêcher de réfléchir à ce qui importe et l’enjoindre à consommer.

Par ailleurs, si l’apprentissage de l’écriture intervient tôt dans le cursus scolaire, l’école prépare peu à l’écriture, à la publication sur Internet. Le seul lecteur étant en général, le professeur, dans son rôle d’évaluateur. Écrire sur le net, c’est faire face à des lecteurs, c’est publier dans un espace accessible à tous. Reconnaissons tout de même que les cours proposés à partir du lycée contribuent à apprendre à structurer sa pensée à l’écrit, mais toujours dans une optique d’évaluation, et non d’expression publique.

Je ne résiste pas à l’envie de terminer par une citation de Benjamin Bayart :

Il faut apprendre aux gamins, non pas à lire et écrire comme on faisait au dix-neuvième siècle, mais à lire et écrire pour être lus et à écrire en public, écrire pour publier.

 

[SFR] Faille sur le WPS de la box

Comme vous le savez certainement, une faille de sécurité a été découverte sur le WPS du WiFi des box de SFR et d’Orange. A priori, Orange aurait déployé un correctif, SFR étudierait la question.

J’ai eu l’occasion de tester l’attaque sur la box SFR de mes parents (avec leur autorisation). Son efficacité est impressionnante: 4 secondes montre en main pour la seule opération de récupération de la clé WPA. J’en ai donc profité pour désactiver le WPS dans l’interface d’admin et vérifier la neutralisation de l’attaque.

Tous les détails sont sur le forum crack-wifi.

Réparation

Je suis régulièrement estomaqué en apercevant des rayonnages débordant de houses de téléphone à la qualité plus que douteuse. Pour ma part, j’ai choisi le fait maison, cuir véritable et fil de cuir. Après trois années de bons et loyaux services, l’un des fils a cédé.

Rupture du fil de cuir.

Avec un housse du commerce, j’aurais certainement jeté le produit défectueux aux ordures pour que celui-ci soit incinéré. A la place, remplacement du fil de cuir par un fil de lin.

Réparation en cours.

J’en ai profité pour changer le fil de cuir présent de l’autre côté. La couture en point de sellier permettant de gagner en solidité. Bref, la housse est comme neuve, mais avec un côté patiné en sus.

Sauvegarde du contenu d’une carte SD

J’ai réalisé dernièrement quelques essais d’applications audio compatible Raspberry Pi. En cas de test non satisfaisant, je voulais être en mesure de redéployer aisément l’ancien système. Le site officiel du Raspberry Pi fournit pour ce cas précis de bonnes explications.

Je retiens donc les commandes suivantes permettant de copier le contenu d’une carte SD et de pouvoir le réécrire à l’identique, avec au passage, compression des données pour gagner en espace disque.

Pour sauvegarder :

sudo dd bs=4M if=/dev/mmcblk0 | gzip > pi.img.gz

Et pour déployer la sauvegarde :

gunzip --stdout pi.img.gz | sudo dd bs=4M of=/dev/mmcblk0

En remplaçant bien évidemment /dev/mmcblk0 par le chemin vers la carte SD sur le système hôte.