[Vidéo] Sintel – Blender Fundation

Il y a quelques semaines sortait le court-métrage Tears of Steel de la Blender Fundation. Aujourd’hui, c’est le court-métrage précédent Sintel que je souhaite partager. Sintel raconte l’histoire émouvante de l’amitié entre une jeune fille et un dragon. Images superbes, bande-son magnifique… A découvrir sans plus attendre:

Lien vers « Sintel – Third Open Movie by Blender Foundation »

[Vidéo] Le Dernier Pirate

Un bon bout de temps que cette vidéo a été publié. Je ne l’ai découvert
que récemment, après qu’elle soit restée longtemps dans mes marques-pages.

L’action se déroule en France, où les radios perdent progressivement
leur liberté d’expression. Mais Captain garde l’antenne… jusqu’à la fin.

Une belle vidéo, notamment lorsque Captain s’adresse à ses auditeurs. La
scène finale et son message sont juste superbe.

A découvrir ou redécouvrir.

Le Dernier Pirate par Barnum-Films

[Vidéo] Court métrage Plurality

Voilà maintenant un peu plus d’une semaine que le court métrage Plurality peut être visionner sur Youtube. Ce film de Dennis Liu nous plonge dans un New York sous surveillance. Une surveillance comme toujours imposée au nom de la sécurité et de la commodité. La moindre action s’effectuant grâce à votre ADN, élément unique permettant de vous identifier. Néanmoins, dans ce monde Orwellien, des pluralités sont régulièrement constatées…

Après une dizaine d’heure de travail, j’ai pu ajouter les sous-titres anglais et français sur le site Universal Subtitles. Il y a malheureusement quelques phrases manquantes que je n’arrive pas à décrypter, n’hésitez donc pas à améliorer les sous-titres! Voilà le lien vers la vidéo: PLURALITY.

Une vidéo qui n’est donc pas sans rappeler des œuvres littéraires bien connues comme bien sûr 1984 de George Orwell. Dans le même esprit et plus récent, on pensera également à l’excellent livre d’Alain Damasio: La Zone du Dehors.

Sur ce, bon visionnage!

[Vidéo] Tears Of Steel – Blender Fundation

Le 4e court-métrage de la Blender Foudation est disponible!!
Changement d’époque pour cette dernière réalisation puisque nous plongeons dans un univers type science-fiction, où les robots occupe une place non négligeable. Nouveauté également du côté des personnages, puisque ce sont des acteurs en chairs et en os qui participent à l’action.

Comme dans les éditions précédentes, tous les éléments graphiques, modèles 3D, etc sont publiés sous licence Creative Commons Attribution.
Encore une fois, le financement est assuré par la vente des DVDs du court et grâce à des sponsors de différentes sortes. Ce court-métrage est encore une fois l’occasion de montrer toute la puissance de Blender et par la même occasion, de l’améliorer.

Ce film présente donc un groupe de scientifiques et de soldats se rassemblant à « Oude Kerk » à Amsterdam pour rejouer un événement crucial du passé, dans une tentative désespérée de sauver le monde de robots destructeurs.

Une très belle réalisation à ne pas manquer!

Lien vers « Tears of Steel – Blender VFX Open Movie »

 

P.S: N’hésitez pas à découvrir les court-métrages précédents, l’émouvant Sintel, l’excellent Big Buck Bunny et l’étrange Elephants Dream.

[…]

Lien vers « Deep inside, you always knew ! »

Morpheus: You’ve felt it your entire life, that there’s something wrong with the world. You don’t know what it is, but it’s there, like a splinter in your mind, driving you mad. It is this feeling that has brought you to me. Do you know what I’m talking about?
Neo: The Matrix.
Morpheus: Do you want to know what it is?
Neo: Yes.
Morpheus: The Matrix is everywhere. It is all around us. Even now, in this very room. You can see it when you look out your window or when you turn on your television. You can feel it when you go to work… when you go to church… when you pay your taxes. It is the world that has been pulled over your eyes to blind you from the truth.
Neo: What truth?
Morpheus: That you are a slave, Neo. Like everyone else you were born into bondage. Into a prison that you cannot taste or see or touch. A prison for your mind.

Lien vers « Vous êtes l’Evolution ! »

 

 Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.
L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.
En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.
Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
Vous n’êtes pas des machines !
Vous n’êtes pas des esclaves !
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur.
Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.
Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.
Il est écrit dans l’Évangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir : le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !

Charlie Chaplin, Le Dictateur (1983)