dd ? Et pourquoi pas, dcfldd ?

Si vous avez un peu joué avec le Raspberry Pi, vous êtes certainement familier avec la commande dd, en particulier si vous avez installé l’OS sur carte SD depuis GNU/Linux. Peut-être avez-vous même effleuré sa consœur, j’ai nommé: dcfldd.

J’ai découvert cette version du programme dd lors de ma dernière installation de Raspbian. Bien que celle-ci soit un peu ancienne et peu mise à jour, nous pouvons tout de même parler de version améliorée du programme d’origine. L’outil est développé par le « laboratoire des investigations informatiques » américain (Defense Computer Forensics Lab), aussi abrévié DCFL, d’où le nom de l’outil: dcfldd.

Du côté des fonctionnalités, on notera la possibilité d’effacer un disque en utilisant des motifs connus, ou encore celle de vérifier qu’une image est identique à l’originale bit à bit. dcfldd propose également un suivi de la quantité de donnée traitée au fur et à mesure de son avancement.

La dernière version stable date du 19 décembre 2006. Les dernières modifications sont à peine plus récentes et datent quant à elle du 4 décembre 2007. En comparaison, les dernières modifications du programme original ont eu lieu en janvier 2016, dcfldd ne dispose donc pas de toutes les améliorations qui ont pu être apportées à dd depuis 2008. Une mise à jour du code serait donc appréciable, mais l’opération ne serait pas forcément aisée.

Ces derniers temps, j’ai principalement utilisé dcfldd plutôt que dd afin de profiter de l’information d’avancement du travail en cours donnée par défaut par la commande. Néanmoins, à l’avenir, dd devrait faire l’affaire, puisqu’il existe une option status=progress permettant de suivre l’avancement de l’opération. Le comportement par défaut de dd étant de ne rien afficher avant que la tâche soit terminée. Ce sera donc un retour probable à dd pour les prochaines opérations.

 

Voir aussi : http://forensicswiki.org/wiki/Dcfldd

Anonyme

Auteur/autrice : Victor

Ingénieur en informatique de formation et de métier, j’administre ce serveur et son domaine et privilégie l'utilisation de logiciels libres au quotidien. Je construis progressivement mon "cloud" personnel service après service pour conserver un certain contrôle sur mes données numériques.

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